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Le bazar ou la vie: telle est la question

Crédit: Pixabay

Je racontais dans mon dernier billet que je m’étais prise de cette envie, au cours des trente prochains jours, de m’alléger un peu en me délestant du superflu. Dans le genre défi que l’on retrouve sur internet et qui vise à saisir pleinement l’ampleur de la tâche qu’on s’est donnée. Parce que, qu’on se le dise, se défaire d’objets au rythme proposé, c’est dire que c’est littéralement quelque chose comme 465 objets qui passent à la trappe pendant le processus.

Et cela, indépendamment du fait qu’on les donne, qu’on les recycle…ou qu’on les jette.

Aussi, profitant de ce congé des fêtes qui arrive lentement mais surement à sa fin, je suis tombée ces derniers jours sur une série de Netflix, mélange que je qualifierais de documentaire et de téléréalité, animée par la grande gourou du rangement que vous connaissez peut-être, Marie Kondo. Cette japonaise qui a rien de moins qu’élevé le rangement au rang de grand art.

J’avais lu son livre il y a quelques années et j’en avais parlé, ici notamment.

Au delà du fait que Kondo, lorsque j’avais lu son livre, m’avait semblé un peu extrémiste à certains égards (lorsqu’elle parle par exemple de d’abord remercier sa maison pour ce qu’elle nous a donné, les genoux par terre. Ou encore, lorsqu’elle explique la façon de plier ses vêtements, au carré comme dans l’Armée), je me dis qu’il y a néanmoins là matière à réflexion. Sur tous ces objets que l’on accumule sans se questionner.

Ou plus souvent, sans s’en rendre compte.

Toutefois, en visionnant la série actuellement sur Netflix, je me suis vue renversée devant ces participants que l’on présente dans chacun des épisodes. Et qui, ma foi, semblent littéralement écrasés sous le poids des objets.  À un point qui à certains égards, m’a semblé presque grotesque! Mais comment peut-on accumuler autant d’objets et ou de vêtements ?

Dieu merci! Je n’en suis pas à ce point ! Et c’est pour cela qu’en ce qui me concerne, j’aurais envie de remercier la vie à genoux!

Car comme je l’ai déjà raconté, pour avoir déménagé un nombre incalculable de fois dans mon enfance (nous étions rien de moins que des saltimbanques du bout du monde!), j’ai appris depuis longtemps que bazar accumulé égale bazar que l’on doit un jour ou l’autre mettre en boîte et… déménager. À certaines époques de ma vie, à un rythme qui dépassait parfois son caractère annuel déjà exagéré en lui-même…

La vérité c’est que j’en ai gardé cette envie de voyager léger. Et à l’heure ou nos océans sont étouffés sous ce bazar de plastique que l’on consomme et avec lequel on embourbe tout comme des déchaînés, je me dis qu’il est plus que temps qu’on réalise qu’on a pas besoin de tant.

Et qu’une réflexion s’impose sur ce qui est nécessaire.

Ou pas.

***

Je vous racontais dans mon dernier billet que j’entreprenais le défi 1-30 que l’on retrouve sur le web et qui consiste à se défaire en un mois de quelques 465 objets. 

Je vous rassure ! Je ne compte pas vous écraser sous un autre poids, celui des photos de mon petit bazar d’objets que je choisi de remettre en circulation. Mais assurément, je partagerai au cours des prochains billets ma réflexion concernant cette abondance d’objets dans laquelle on fini par se noyer.

***

Vous avez lu le livre de Marie Kondo? Vous avez vu le documentaire sur Netflix ? Qu’en avez-vous pensé ?

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