|
Photo: IStock |
Hier matin, je suis tombée sur ce billet du blogue des (Z)imparfaites dans lequel ces dames parlaient des «polices de l’alimentation» qui semblent nous surveiller constamment et j’ai nommé les études de nutritionnistes!
Vous savez ? Ces études qui sous des airs de nouvelles du jour, viennent nous dire que nous devrions moins et mieux manger, que nous devrions éviter certains aliments, que tels autres pourraient nous éviter le cancer (ou le causer ! C’est selon !) Que nous devrions bouger plus…
Et surtout !!!
Que nous devrions nous acharner à tout prix, même au péril de notre vie, à faire en sorte que nos enfants se tiennent le plus loin possible de tous ces aliments de peu de foi, symboles moderne du Diable et de l’Enfer, et j’ai nommé le macaroni au fromage, les pépites de poulet et autres aliments qu’aucune bonne mère ne servirait à ses enfants (enfin…heuhh passons !)
Et puis, au cours de ces «pérégrinations webesques», voilà que je tombe également sur un autre blogue de filles, Mamamiia!, dans lequel Madame se désespérait de ces livres prises au cours de ses grossesses et qui avaient laissé…leur poids de culpabilité sur ses hanches…
Bien sur, je résume ici, personnalisant un peu mon compte-rendu ! Mais je pense que vous aurez compris le principe n’est-ce pas ?
Car voyez vous ! Je vous l’annonce officiellement, la culpabilité elle est partout maintenant ! A l’heure en effet ou la peur de l’enfer n’effraie plus personne, quoi de mieux que la crainte de ce qu’on mange pour nous effrayer vous ne pensez pas ?
Pire que la peur de l’au-delà si ça se trouve alors qu’au lieu de brûler des calories, nous finissons à tous coups par brûler dans les flammes de la culpabilité…
Enfin bref, j’ai repensé à ces deux billets lus sur le web, alors qu’hier soir, au moment ou je préparais le souper, je n’ai pu résister à cette envie presque irrésistible de déguster un morceau de fromage en cuisinant. Qu’il suffise de dire que je n’ai qu’à regarder un morceau de fromage pour prendre deux livres et vous aurez compris le principe je pense ! Et comme les idées parfois, ça suit des chemins que nous n’aurions pu prévoir, j’ai repensé à cet épisode de Qui perd gagne (The Biggest Loser) que j’ai vu récemment (et oui, j’ai cette faiblesse !) et dans lequel l’un des concurrents avouait pouvoir manger…une brique de fromage en collation !
Enfin bref, c’est à ce moment je pense que la réalité m’a rattrapée, alors que j’ai réalisé que je passais ma vie à me priver, tergiversant pour un minuscule morceau de fromage, oubliant peut-être au passage…de juste profiter des bonnes choses.
Un tout petit morceau de fromage par exemple ! Sans culpabilité. Mais sans abus bien sur 😉
Réalisant du coup qu’il n’y a rien là pour écrire à sa mère !
Qui serait contre l’idée n’est-ce pas ?
Mais du coup, je me pose une question ! Est-ce que je viens vraiment de faire une chronique sur le fromage moi ???
8 commentaires
Anonymous
Tout comme toi, j'adore le fromage et toutes les sortes, même le bleu. Je dois me retenir lorsque je reviens à la maison avec du fromage pour ne pas faire comme la personne de Biggest Loser et manger la brique au complet.
Je suis, également, une assidue de ce programme. Mardi, les concurrents ont été reçus par Michele Obama à la Maison blanche. Elle a fait des exercices avec eux et leur famille.
Pour ce qui est du macaroni/fromage, je ne vois pas où est le « péché » surtout s'il est fait maison.
Ça me fait penser à un humoriste – j'ai oublié lequel – qui dit dans un de ses monologues que sa soeur est tellement à cheval pour tout ce qui est bon – selon elle – pour son enfant qu'elle lui met un casque protecteur pour aller secouer la nappe sur la galerie. C'est peut-être exagéré, mais pas tellement en ce qui concerne certains parents.
Bonne journée,
Marjo
P.S. Et tout comme Étoile, je trouve que c'est un bonheur pour l'âme de venir te rendre visite chaque matin avec un bon café, por supuesto.
P.S. (Deuxième) J'ai terminé, hier au soir, un livre de Musso dans lequel il y a cette phrase à la fin que je trouve tellement belle : « Le silence est fait de paroles que l'on n'a pas dites. »
MARIE
J'ai très rarement lu Musso mais j'en ai beaucoup entendu parler. Cette phrase est tellement vraie en effet !
Bonne journée et merci de ta fidélité sur mon blogue 😉
Marie
étoile
J'adore manger.J'aime goûter des mets nouveaux dans les restaurants.J'ai même été cuisinière dans des restaurants. Mais je suis une personne qui ai souffert d'obésité 'morbide' mon Dieu que je déteste ce mot. Je vais essayer de faire ça court. J'ai la maladie de l'obésité comme un alcoolique. J'ai subi un by-pass à l'estomac en 2007. C'est une très grande décision à prendre. Je pesais 328 lbs au plus fort de la maladie. Après un an,j'avais perdu 154 lbs. J'ai recommencé à aller marcher,ce que je ne pouvais plus faire. Aujourd'hui, je suis à un poids santé et bien heureuse d'y être enfin parvenu. Alors ,pour moi la nourriture et la culpabilité je connais ça. Des régimes à me rendre complètement folle, je connais ça aussi. Je ne suis pas capable de regarder l'émission: Qui perd gagne, car dans ma tête je suis resté une grosse. Je dois faire attention pour ne pas tomber dans l'anorexie que j'ai frôlé de très près à deux reprises. L'acoolique peu ne pas avoir de bière au réfrigérateur, ceci dit sans dénigrer ,mais moi je dois manger pour survivre et rester vigilente dans mes choix. L'opération n'est pas un miracle mais je la referais demain. L'obésité n'est pas toujours juste un manque de volonté.C'est beaucoup plus psychologiquement que ça se passe.J'aime encore manger mais je mange beaucoup moins maintenant. Je prenais beaucoup de médicaments avant l'opération et maintenant je n'en prends plus que 2. J'en suis bien heureuse. Je n'ai jamais réussi à avoir des grands miroirs chez-moi. Quand je vais passer des examens à l'hôpital où chez mon médecin je pleure encore du corps que j'ai.J'ai beaucoup de peau en trop, mais je travaille très fort sur moi-même encore. Nous vivons dans un pays d'abondance en nourriture et nous sommmes un pays qui avons un haut taux de maladies reliés à la nourriture. Boulimie,anorexie, etc…On parle sans arrêt de la nourriture.Télé,revue,journeaux,quoi manger,quoi ne pas manger.Sans cesse on nous bonbarde et on nous culpabilise,on nous enfonce dans le crâne à coup de publicité à la tévision qu'il faut absolument manger ceci où cela Après on nous annoncent qu'il faut suivre tels régimes miracles.C'est rendu le sujet de tous et chacuns .Je défie qui que ce soit de ne pas entendre au moins une fois où de lire sur la nourritue quotidiennement.C'est devenu aussi banal d'en parler que de la température.La personne obèse n'a pas besoin de se faire mettre en plein visage sa maladie elle le sait. Bon je m'arrête,j'en ai tant à dire. Merci pour ce billet qui fait du bien dans le sens où je vois où j'en suis « aujourd'hui ». Je vis des petits bonheurs tous les jours et la vie vaut la peine d'être vécue malgré les tempêtes. bonne journée Marie. Sois heureuse aussi!
MARIE
C'est tellement vrai qu'on entend parler de nourriture partout et tout le temps ! Et les émissions de cuisine qui pullulent maintenant à la télé nous donnent souvent l'impression que c'est la seule chose digne d'intérêt ! Je comprends tout à fait que cela soit difficile lorsqu'on doit se battre comme toi contre son poids. Mais j'imagine également la fierté d'y être arrivée ! Je n'ai pour ma part perdu qu'une quarantaine de livres (environ 18 kilos) que je trainais depuis des années et dont une petite partie avait été prise en cours de grossesse. J'y ai mis deux ans pour les perdre mais j'étais tellement fière d'y être parvenue. Ce qui m'a aidée pour ma part c'est weight watchers en milieu de travail. Le fait d'évoluer là dedans avec des collègues, j'ai trouvé cela plus encourageant. Mais je réalise aujourd'hui combien cela implique de changements et cela, pour la vie. Par exemple, je ne vais presque plus au restaurant: les portions y sont toujours tellement extravagantes que ça en est presque ridicule ! Mais en même temps, je suis heureuse de donner l'exemple à mon fils de l'importance d'une saine alimentation. Alors cela aussi, c'est un encouragement 😉
Sois fière de toi. Tu le mérites ! Que de chemin parcouru !
Marie
étoile
Mon Dieu que je suis longue ça a pas de sens.Vraiment désolée chère Marie.
MARIE
Il n'y a pas de faute ! Sans vous deux, Marjo et toi, j'aurais bien souvent l'impression de parler toute seule 🙂 C'est plutôt rassurant !
Marie
Anonymous
Chère Étoile,
Je viens de lire ton commentaire et je voudrais te féliciter de ton courage et surtout de ta persévérance. Ce n'est sûrement pas facile tous les jours – de voir,d'entendre et de lire – tout ce qui se dit sur la nourriture. Alors ! chapeau.
Une journée à la fois… n'est-ce pas !
Marjo
P.S. Marie, j'espère que ça ne te dérange pas que je me serve de ton blogue pour parler à Étoile. Je te remercie de ton hospitalité.
Deuxième P.S. Sois certaine que nous sommes beaucoup à lire ton blogue, même si tous ne laissent pas de commentaire, ça ne veut pas dire qu'ils n'apprécient pas ce qu'ils lisent.
MARIE
Chère Marjo, Sois sans crainte, je ne doute nullement que vous soyez plus que deux à venir me voir 😉 Et je n'ai pas de problème à ce que vous «fraterniez» dans mon salon, Étoile et toi 😉
Une excellente journée !
Marie