Le lever du jour
Chaque matin, presque aux aurores, je prends la voiture pour me rendre jusqu’à la station de train la plus proche, dans le but de me rendre au travail. Et depuis quelques jours, j’assiste à un « spectacle » plutôt insolite alors qu’au moment ou je longe un long ruisseau bordé d’arbres, je trouve sur ma route des canards profitant du lever du jour, bien calmement installés … sur l’asphalte.
Ce matin, ceux-ci étaient bien installés, comme imperméables au danger de se faire frapper par une quelconque voiture. Même si au fond, ça semble l’évidence, les dites voitures (ou plutôt leurs conducteurs !) ont étrangement toutes le même réflexe…
Soit de ralentir. Et de contourner les canards.
M’est alors venue cette réflexion que nous humains, aurions peut-être avantage à apprendre d’eux. Car alors que j’ai l’impression d’avoir passé une grande partie de ma vie à courir, comme de peur de manquer un train, peut-être eut-il suffit de m’installer aussi calmement que ces canards.
Et de profiter tout simplement du moment.
Qui sait si je ne verrais pas alors le monde ralentir autour de moi…
4 commentaires
Fleur d'âme
Une belle image s’est dessinée dans ma tête… j’aime aller vite puis, ralentir pour mieux apprécier, saisir, vivre l’instant.
Je devais être un oiseau dans une de mes vies passées… sûrement!
Marie
Je trouve tellement apaisant ce regard sur la nature que l’on ose parfois se permettre ! Ça a le mérite de nous ramener dans le réel ! Pour ma part, ça me fait un bien fou de m’y réfugier à certains moments.
Une belle journée à toi !
Marie
Marjo
Toi, tu as des canards sur ton chemin, moi, ce sont des chevreuils qui marchaient devant ma voiture ce matin. Et tout comme tes canards – ils n’étaient pas pressés. Ils s’arrêtaient pour regarder ma voiture ; j’arrêtais cette dernière lorsque j’approchais. Ce qui prend ordinairement 5 minutes pour me rendre à la maison m’a pris dix minutes, car ces cervidés – malgré la pluie – n’étaient nullement pressés de retourner en forêt.
Comme tu le dis si bien, il y a une leçon à apprendre de ces animaux.
Bonne journée à toi,
Marjo
Marie
J’avoue que de se retrouver devant un chevreuil sur la route, ça doit nous convaincre de ralentir ! Et même de s’arrêter ! Ça me rappelle le Parc La Vérendrye que j’ai traversé tellement de fois, dans un sens comme dans l’autre pour aller chez moi (ou en revenir !). Là aussi il fallait être très prudent car un chevreuil ou un orignal, ça peut faire beaucoup de dégât sur une voiture, mais surtout, pour ses occupants !
Mais je trouve que c’est tellement apaisant de les croiser sur notre route non ?
Une belle journée à toi !!
Marie