Le principe de la relativité…
Tout est relatif !
On a beau entendre cette petite phrase à toutes les sauces, on en comprend tout le sens qu’à quelques moments privilégiés !
Ainsi, alors que je lunchais avec une amie que je n’avais pas vue depuis longtemps, j’ai eu l’immense soulagement de constater que je n’étais pas la seule à vivre une crise existentielle ! Mon amie (que nous appellerons Lizzie) en était au même stade de sa vie ! Soit, remise en question professionnelle, sentiment d’inutilité, sensation d’être dans la vie de quelqu’un d’autre… Enfin, vous savez ce que je veux dire !
En fait, c’est ce que je compare au phénomène du chandail trop petit: on a beau avoir porté ce chandail pendant un bon bout de temps, avec même une certaine fierté et un contentement non feint, n’en demeure pas moins qu’on se lève un matin avec le sentiment que quelque chose cloche, n’est pas comme la veille. Nous n’en saisissons pas nécessairement le sens immédiatement mais on finit bien par se rendre à l’évidence: notre chandail commence sérieusement à être trop petit ! On peut toujours se dire qu’on continuera de le porter un peu, soit le temps nécessaire pour finir la saison peut-être ? Mais vient forcément un jour ou on ne peut plus faire semblant, faute d’avoir l’air d’un saucisson mal emballé ! Ce chandail a beau avoir été le plus confortable du monde, faire malgré ses années l’envie de tous, il ne nous va tout simplement plus !
Le matin même, j’avais reçu livraison d’une petite folie que je m’étais offerte et que j’avais pris soin de faire livrer au bureau afin que mon conjoint n’en sache rien (typiquement féminin, direz-vous !): un bracelet magnifique, création de la comédienne Caroline Néron !
(Oui, oui,…j’entends ici les commentaires m’accusant à mots à peine couverts de faire des choses par en dessous ! Que celle qui ne s’est jamais offert un petit pot de crème ultra-chère et qui l’a fait en cachette, lève la main ! S’il y a bien quelque chose qu’on ne doit jamais, mais alors là JAMAIS, dire à son conjoint c’est bien cela !!!)
Enfin, je me sentais tout de même un peu coupable, bien que j’arborai déjà le symbole de mon « crime » au poignet au moment de mon lunch avec Lizzie !
Ainsi, comme pour me démontrer à quel point le manque d’oxygène dans sa vie la portait aux folies les plus extrêmes, Lizzie me raconta-t-elle que pendant ses vacances, elle s’était achetée…un cheval !!!
Inutile de vous dire que mon petit bracelet me sembla alors bien raisonnable 🙂 Je j’imaginais déjà dire à mon amoureux « Voyons chéri, sois donc conscient que j’aurais pu acheter un cheval au lieu d’un bracelet ! »
D’ou la constatation que tout est vraiment relatif, non !