Le temps des vacances et de l’évasion
Le voici revenu. Celui qui nous laisse, par moments, avec cette impression fugace d’avoir passé une grande partie de sa vie à l’attendre… Un peu comme un amoureux qu’on a perdu de vue depuis trop longtemps. Mais dont on se souvient encore de l’odeur de la peau chauffée par le soleil…
Moment chéri de l’année ou soudainement, l’espace d’une fraction de seconde, on se retrouve comme renversé devant ce qui pourrait sembler s’apparenter à quelques révélations fulgurantes. Dans le genre que cette cette fois-ci, ça y est! C’est la bonne.
Et qu’enfin, on se retrouvera.
Je parle bien sur des vacances! Parce qu’en ce qui me concerne, après de long mois à avoir eu souvent ce sentiment d’être comme un petit chien fou courant après sa queue, je me retrouve aujourd’hui avec ce sentiment d’avoir un peu comme gagné le gros lot. Parce que demain, je prend l’avion pour Barcelone surtout. Mais qu’en prime, je frétille à l’idée d’avoir enfin un peu de temps pour lire.
Parce que même si j’en parle moins souvent ici, la vérité c’est que je n’ai pas cessé de succomber compulsivement, un peu comme un alcoolique incapable de se défaire de son vice, à tous ces livres qui me font de l’œil partout. Dans les librairies comme dans la chronique du samedi du journal.
Dans ma valise déjà ? «Le roman vrai» d’Alexandre Jardin. Parce que cette idée de l’écrivain qui ment, ça me semble à moi non pas comme le drame du siècle dont parlent certains critiques mais plutôt la base même de la liberté suprême. Soit celle de s’inventer des histoires tout autant que des mondes. À soi tout autant qu’aux autres.
Mais aussi ? «Les femmes qui achètent des fleurs» de l’auteure Vanessa Montfort qu’on présente comme un grand succès de librairie en Espagne. De quoi me mettre dans l’esprit de ce pays que je goûterai les prochains jours.
Et enfin, «La Nuit, j’écrirai des soleils» de Boris Cyrulnik qui dans ce livre, vante le pouvoir incroyable des mots, de la littérature et de la création dans la reconstruction de soi. Mais aussi, dans l’élaboration par le lecteur (ou l’écrivain) d’une vision du monde qui lui est propre.
Et vous ? Qu’avez-vous déjà dans vos valises pour profiter des vacances? Histoire de s’inspirer…
L’évidence c’est que je vous reparlerai de ces livres prochainement. Mais aussi très certainement, de mon escapade espagnole!
Hola!