Les coulisses du blogue, semaine 11: Du temps pour écrire
Écrire ? Oui mais quand?
C’est sans doute là la question existentielle la plus persistante à laquelle nous sommes confrontés quant on tient un blogue, n’est-ce pas ? Parce que bien sur, les billets, ça n’apparaît pas sous le simple effet de la magie. Ou encore, par les vertus du Saint Esprit !
Il faut bien sur les écrire !
Et pour les écrire ? Ce qui sans doute vaudrait de l’or si c’était transigé à la bourse: le temps !
D’ailleurs, la question du temps semble particulièrement intrigante pour la plupart des personnes de mon entourage qui, face au flot de mes écrits, finissent inévitablement par me poser cette question qui en turlupine plus d’un…
Mais comment fais-tu ?
Ou trouves tu le temps ?
Et qui, parfois même, finissent par regarder l’homme de la maison avec un regard entendu de « C’est forcément qu’elle néglige ses responsabilités, cette ingrate! »
Et, simple effet du hasard ou pure synchronicité ? C’est ce sujet précis qui tient justement la vedette de cette 11e semaine de l’interblogue #CoulissesDuBlog de Mia, alors que je reviens tout juste de Lisbonne, encore frippée après être sortie de mes valises, que je réalise que j’ai sérieusement perdu mon rythme de croisière cette semaine lorsqu’il est question de temps pour écrire…
En ce qui me concerne, il n’y a pas de secret. Ceux qui me lisent depuis longtemps savent déjà, parce que j’en ai parlé à quelques reprises, que j’ai fait le choix il y a presque trois ans déjà de me lever aux aurores. Autour de 4h30 du matin plus précisément, justement pour me ménager ce temps dont j’ai besoin pour écrire. La maisonnée reprenant vie autour de six heures, c’est donc une heure et demie qui m’appartient de façon quotidienne. Du temps que j’utilise pour lire les journaux, m’envoyer par courriel les articles dont le sujet m’inspire quelque chose, en tout ou en partie. Mais surtout, pour écrire.
Ensuite ? Bien sur, j’ai ce ficher magique que je me suis crée dans mon compte courriel et que j’ai appelé « Inspiration pour le blogue ». Dans celui-ci, je classe tous les courriels, articles, notes que je m’envoies à moi-même. Une mine de sujets à laquelle je peux faire appel en cas de panne d’inspiration. Ou parfois, lorsqu’en écrivant un billet, je me dis « c’était quoi donc cet article que j’avais lu et qui me servirait bien pour ce billet ? ». Et que je retrouve bien souvent dans ce fichier.
Finalement ?
J’ai découvert récemment les vertus innommables d’une toute simple application qui existe pourtant depuis longtemps. Et j’ai nommé, la programmation de publication de mes billets.
Parce que parfois, j’ai l’énergie, le temps, les idées pour écrire trois ou quatre billets. Et que je ne veux du même coup pas « bombarder » mes lecteurs de billets envoyés à coups de quatre le même jour, et pas du tout pendant une semaine. Alors ? J’ai commencé à en programmer quelques uns.
L’avantage de programmer des billets ? Je ressens incontestablement moins la pression de devoir absolument trouver quelque chose à mettre en ligne pour éviter d’être trop longtemps absente. Je sais alors, en cas de panne (de temps, d’énergie, d’idées) que j’ai des textes qui sont déjà prêts.
Parce que la pression, tout le monde le sait sans doute, il n’y a rien de pire pour nous couper l’inspiration! C’est comme, je dirais, passant du statut de couple à parents, devoir se résigner à mettre à l’agenda, le mercredi à 20h12, les galipettes avec l’homme de la maison…. (Et non! Ne me faites surtout pas votre face de « Que veut-elle dire ? Ça ne m’arrive pas à moi! »)
Au final, la vérité un peu bassement terre à terre, c’est qu’on ne peut espérer écrire presque 1300 billets (à ce jour sur ce blogue!) sans faire de la place au temps! C’est presque mathématique ! La capacité d’écrire étant directement proportionnelle au temps consacré pour y parvenir.
À tel point que l’homme de la maison a fini par se faire à l’idée qu’on pouvait bien se retrouver certaines semaines avec un peu moins de temps pour être juste tous les deux. Mais qu’on ne peut jamais au grand jamais rogner sur le temps que je consacre à écrire! C’est rien de moins qu’un processus d’hygiène mentale pour moi. Et de paix dans le monde pour ma famille 😉
D’ailleurs, je viens de le mettre dehors ! Il est parti courir 😉
Cours Forest ! Cours !
Et moi, je ferai de toi un personnage de mon roman !
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Et vous ? Vous écrivez un livre ou vous tenez un blogue ? Comment trouvez-vous le temps ?
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« Cet article fait partie de l’événement interblogueurs #CoulissesDuBlog créé par Mia, du blog Trucs de Blogueuse. Chaque semaine de cette année 2017, je publierai un article dans lequel je partagerai avec vous les dessous de mon blogue.
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4 commentaires
tania
moi aussi j ai mon carnet avec mes idées
je n ai plus d article d avance mais j écris svt le we mes articles pr la semaine
certains comme les humeurs me prennent moins de temps ou les critique ciné ou chronique télé
les articles voyages récits sont chronophages mais je sais maintenant mes gérer
Marie
Bonjour Tania ! Le carnet, c’est clairement un must. Trop d’idées se sont perdues alors que j’étais convaincue que je m’en souviendrais quant viendrait le moment d’écrire. Ça fait vraiment toute la différence !
Marie
cilmus
Bonjour Marie,
Moi aussi je me sers beaucoup de la fonction « programmer un article ». Cela me permet, comme pour toi, de programmer des articles quand il m’en est venu plusieurs dans un temps assez court. Je préfère poster à jours réguliers : j’ai l’impression que c’est mieux pour mes lecteurs, de savoir que, tels jours de la semaine, il y a un article qui les attend. Et je ne voudrais pas les lasser en sortant plusieurs articles d’un coup quand je suis en veine… ^^
Marie
Bonjour ! Je ne sais pas si l’effet n’est que psychologique mais en ce qui me concerne, savoir que j’ai des billets de déjà prêts à être mis en ligne, ça a comme un effet d’entrainement. Cette semaine par exemple, tout juste de retour de voyage, je n’ai rien de prêt. Résultat: ça me stresse un peu parce que je ne veux pas être «absente» trop longtemps. Alors oui, la programmation de billets, je suis d’accord que ça a ses vertus 🙂
Marie