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Les plaisirs hivernaux ne sont pas toujours ceux que l’on pense…

Trouvez-vous comme moi que janvier, avec ses gros flocons, donne envie de se blottir confortablement dans sa doudou avec un bon livre ?    Ou d’aller voir un bon film au cinéma ?

Moi si !
En ce samedi, comme la neige tombait, lourde, et que mes deux hommes semblaient occupés (ou peut-être étais-je contente de penser qu’ils l’étaient !), j’ai décidé d’aller voir un film au cinéma, sans me douter à quel point celui-ci constituerait la combinaison idéale avec le livre (que dis-je ? une brique!) que je déguste depuis le congé de Noël, « La chûte des géants »de Ken Follett (Les Pilliers de la Terre). 


Vous connaissez ?


Il s’agit en fait du premier tome de ce qui est prévu comme une trilogie dans laquelle on retrouve cinq famille, Russe, Allemande, Américaine, Galloise et anglaise, dont les destins se croisent au début 1900 et ce, en passant par la Révolution Russe jusqu’à la fin de la première guerre mondiale. Je suis personnellement fascinée par le talent de conteur de Ken Follett qui réussit, une fois encore, l’exploit de faire évoluer des dizaines (sinon des centaines !) de personnages et ce, de façon tout à fait crédible ! Et comme le livre regorge de détails historiques, nous ne pouvons qu’être éblouit par la qualité du portrait que l’auteur brosse de ce début de siècle ou se côtoient lutte des femmes pour le droit de vote, destin de petites gens versus celui de la noblesse qui comme on le sait, connut alors la fin de son apogée dans plusieurs pays, dont la Russie et l’Autriche notamment, et chute des monarchies. 


J’arrive presque à la fin de ce livre et j’ai déjà cette impression de manque pour la suite qui devrait couvrir la période de 1933 à 1949, avec la crise économique de 1929 et la seconde guerre mondiale, pour la deuxième génération de ces familles. Et qui ne sortira… qu’en 2012!


Mais comme il n’y a pas de hasard, je suis allée voir ce – magnifique – film 

« Le discours du roi », mettant en vedette Colin Firth, Georffrey Rush et l’excellente actrice Helena Bonham Carter et qui, comme par hasard, débute exactement dans la période suivant celle couverte par le premier tome de la série de Ken Follett…. Si vous avez entendu parler de ce film, vous savez que l’histoire raconte le combat du roi Georges VI (père de l’actuelle Elizabeth II) contre son problème de bégaiement et qui n’aurait peut-être jamais régné n’eut été l’amour de son frère aïné Edouard VIII pour Wallis Simpson, une américaine deux fois divorcée, pour qui celui-ci fut contraint d’abdiquer le trône d’Angleterre. Ainsi, le film qui se déroule pendant la période des années 30, jusqu’au fameux discours qui annonçait la deuxième guerre mondiale au peuple anglais, nous montre le développement de l’amitié toute spéciale qui unit Georges VI à ce genre de « coach de diction » que fut pour lui le Dr Lionel Logue.

Vraiment un magnifique film d’ou je suis ressortie, inspirée !

Comme quoi, les plaisirs hivernaux ne sont pas toujours ceux que l’on pense 😉

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