L’interminable quête
Écrire c’est se mettre à nue, prendre un risque. Mais plus encore, écrire sur son histoire familiale, parce que ça touche forcément d’autres personnes que soi, ça donne le sentiment vertigineux de marcher sur un fil: tombera, tombera pas ?
Alors qu’une certaine pudeur nous fait craindre que qui que ce soit puisse nous lire, un besoin viscéral nous donne pourtant le goût de continuer. Désir de contestation ? Inconscience ?
Car bien qu’on ait tendance à penser que nous sommes seul au monde à vivre et à ressentir ce que nous vivons et ressentons, et que par conséquent, notre « intérieur » n’intéressera finalement personne, la réalité est pourtant que plus souvent qu’autrement, tous, nous sommes confrontés à nos zones d’ombre et de lumière. Parce que c’est ça la vie. Parce que c’est dans les épreuves qu’on grandit. Et parce que si ça allait toujours bien, nous n’apprendrions finalement jamais rien ! Car qui serait assez fou pour entrer dans la vie en sachant dès le départ qu’il n’y aurait rien d’autre devant lui que du malheur et des épreuves ? Et pourtant, si c’était là le vrai cadeau ?
Je pense sincèrement que les bons moments de la vie n’ont d’autres finalité au fond que de nous faire passer à travers les épreuves, courant sans cesse après l’idée du bonheur…Et cette quête de bonheur, n’est-ce pas ce que la vie a trouvé de mieux pour nous garder dans la course ?
Un commentaire
Anonymous
C'est tellement beau et bien dit que je vais l'imprimer et le mettre bien en vue sur mon frigo pour me rappeler dans les durs moments que finalement la vie c'est ca !!!
Madamechose