Lorsqu’aucun mot ne semble pouvoir traduire une réalité…
Je suis troublée.
J’essaie de trouver les mots depuis plusieurs minutes déjà car écrire, j’en ressens le besoin… Mais les mots ne semblent pas en mesure de refléter à quel point cet article m’a troublée. Je vous laisse donc vous faire votre idée…
Le Boa Bleu en a parlé avant moi aujourd’hui…
L’article d’origine émane quant à lui du magazine Urbania.
Dieu du ciel ! Quant est-ce qu’on cessera de voir le corps féminin comme quelque chose d’uniquement bon à charcuter ?
Ce corps embrassé, haït, envié, celui que l’on massacre, qui nous déçoit ou encore…
celui qui parfois, semble destiné à nous porter ombrage…
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7 commentaires
leboableu
un article troublant, en effet. où le corps désincarné n'est plus qu'une enveloppe trop grande pour la mince blonde rêvée, comme la vieille peau d'une autre… Merci pour le lien, chère cinglée 😉
MARIE
Mais de rien ! L'article mérite d'être partager et de circuler ! Une réalité qu'on ne peut jamais imaginer lorsqu'on a pas été confrontée à cela.
Marie
MARIE
Oups ! d'être « partagé » plutôt 😉
Marie
Anonymous
Je suis également sans mots après avoir lu cet article et triste, également.
Son « fuck » est tellement de mise !
Bonne journée,
Marjo.
P.S. Que fais-tu – si je ne suis pas trop indiscrète – de toutes ces revues que tu achètes ? Tu les donnes à des amis(es) ou les apportes lorsque tu vas chez ton médecin ou bien, tu les offres à des maisons pour femmes. Nous avions une voisine – lorsque je travaillais – qui nous apportait ses revues à chaque mois. Tout comme toi, elle dévorait beaucoup de revues. Quel bonheur pour les résidentes que ce beau cadeau.
MARIE
Je lis beaucoup de magazines (de tout en fait !) mais je dois avouer que j'en lis surtout qui sont accessibles sur Internet. Mais je trouve important que le papier circule ! C'est pourquoi, comme ta voisine, je les passes à ma belle-mère qui elle les passes à sa tante âgée qui ne sort plus beaucoup de chez elle. Et puis ma mère qui elle non plus, ne sort pas beaucoup. J'essaie d'éviter de jeter. J'ai d'ailleurs donné une bonne pile de livres l'autre jour, pour la bibliothèque de la résidence ou habite ma mère ! Comme tu le vois, je suis déjà une convertie 🙂
Bonne journée Marjo !
Marie
étoile
Comme je te l'ai écrit dans un billet précédent ,je suis une ex-obèse morbide.J'ai été quand même choqué de voir cette photo.Je lève aujourd'hui mon chapeau à cette femme de courage.Elle ose montré la maladie de l'obésité telle qu'elle est. Quand on vit avec le avant avec un tel poids de surplus,on vit aussi les conséquences. Dans mon cas: diabète,cholestérol,pression,maux de jambes,de dos,dépression. Ensuite après l'opération, ça règle une très grande partie du problème de santé. Mais avoir à accepter de vivre avec un nouveau corps est une très grande adaptation. Moi qui suis incapable de me voir dans un miroir,imagine toi le choc quand j'ai vu cette image.Je ne sais pas si un jour je pourrais même seule enfermé dans ma chambre oser me regarder toute en longueur.On dirait que ce corps ne fait plus un avec ma tête. Avant en pesant 328 lbs,je disais que j'étais comme deux personnes dans une. Maintenant que j'ai atteint mon poids santé, je suis une autre personne avec un corps étrangé. Malgré tous les exercices que j'ai fait la peau ne reprendra jamais sa place. Le menton,les bras,les seins,le ventre,les cuisses,les grandes lèvres. Tout est à refaire où à accepter.Je viens d'aller passer une mamographie et je m'excusais en pleurant d'avoir les seins comme ça.Je vis une très grande angoisse à aller passer des examens de toutes sortes. Il faut dire la vérité tout ne devient pas rose en perdant tout ce poids. Moi je n'ai pas l'argent pour rebâtir. Je camoufle encore comme je camouflais en étant obèse.J'ai maigri pour retrouver la santé avant tout.Mon médecin me disait que je ne passerais pas 50 ans.J'ai attendu sept longues années pour être oppéré.Comme plusieurs je trouve cet article dérangeant mais il est bon aussi de voir la réalité. Ne serait-ce que pour ceux et celles qui veullent subir cette opération.Oui c'est extraordinaire,mais il y a aussi les conséquences à apprivoiser.En terminant, je me souviens un jour avoir dit à ma psyclologue:Maudit,c'est pas ici que j'aurais dû naître mais en Affrique où les grosses sont vues comme des beautés de la nature! Bon,me voilà encore en train d'écrire un roman…que veux tu tes billets m'inspirent. Merci pour tes mots remplis de délicatesse et de non jugements.Même pour les personnes qui viennent te lire et qui ne laissent pas de mots je suis certaine que tu leurs apportent énormément.Merci beaucoup Marie et passe une bonne fin de semaine!
MARIE
Je mentirais si je disais que cet article ne m'a pas fait penser justement à toi, à la suite de ton commentaire de ces derniers jours. Je trouve important que ce genre de vécu soit partagé. Lorsque nous n'avons pas vécu ce genre de situation, il est difficile de l'imaginer je pense. Cette jeune femme a été vraiment courageuse je trouve de se faire poser ainsi dans un magazine. Quant à toi, dis toi que tu as fait tout ce chemin pour être en santé, profiter de la vie (et de ton fils !) un peu plus longtemps ! Il faut être fier de nos succès !
Merci pour tes bons mots et passes un bon weekend aussi 😉
Marie