La maison de coupons
Avez-vous entendu parler de cette dernière tendance (ou folie ?) ? Celle qui consiste à accumuler des tas de coupons-rabais dans le but d’économiser pour les factures lors du marché ?
Je regardais l’an passée l’une de ces émissions américaines traduites à la télévision. Vous savez ? Celle ou à chaque épisode, on nous présente des «accros » de coupons. Ces personnes qui accumulent des centaines et des centaines de coupons-rabais avec la frénésie d’un collectionneur.
Et une discipline qu’on pourrait qualifier de presque «militaire»…
Vraiment, je n’ai pu m’empêcher de me passer cette réflexion que l’on pourrait avoir l’impression d’être revenus à l’époque d’après-guerre, alors que l’utilisation de coupons rabais était une question de survie…
Non pas que je veuille juger les passe-temps des gens mais j’avoue que je suis sans mot devant une dame qui collectionne des coupons-rabais, dans une multitude de cartables. Et qui dédie une pièce complète de sa maison….pour les dizaines d’antisudorifiques et autres aliments en conserves qu’elle aura acheté en promotion (ou parfois même, obtenus gratuitement !)
Le phénomène va tellement loin chez certains adeptes que dans un épisode, on pouvait voir une dame expliquer qu’elle allait jusqu’à repérer les maisons en vente, ou bien les propriétaires de maison partis en voyage…pour leur chiper leur sac de circulaires hebdomadaires (les fameux Publi-Sac comme on les appelle ici au Québec!).
À ce point là, on serait tenté de comparer celà à de la dépendance extrême n’est-ce pas ?
N’empêche ! Imaginez ma surprise (et ma consternation ?) lorsque j’ai découvert que le weekend dernier, se tenait à Montréal un premier salon du «couponing», événement rassemblant des centaines et des centaines d’amateurs….venus de partout pour réclamer ou échanger des coupons. Comme quoi, le phénomène, venu directement des États-Unis (en crise depuis quelques années!) est en voie de s’étendre ici aussi !
Là vraiment, je suis «soufflée» !
On raconte cela ici notamment. Et on parle du phénomène ici. Et là !
4 commentaires
Étoile
J’ai vu aussi cette émission et j’étais étonné surtout de voir tout ce temps consacré à la récolte de coupon-rabais. Je me demande si c’est une « mode » où si c’est une bataille réelle contre la pauvreté. Je pense aussi,qu’elle est l’économie faite,si ces personnes doivent se déplacer en auto où autre? C’est vrai qu’ils achètent de très grandes quantités mais…je doute .Comme tous, je fais attention aux achats que je fais. Ce dont je suis le plus tannée,c’est de recevoir encore les publi-sac à ma porte quand ça fait cent fois que j’avise que je n’en veux plus.C’est si facile avec internet maintenant de consulter les spéciaux et en plus ça fait beaucoup moins de papier pour rien. Tout comme toi,je crois que c’est une sorte de dépendance extrème.Bonne fin de jounée Marie et merci!
Marie
Comme toi, le temps que ces gens me semblent passer à « gérer » ces coupons me semble absolument délirant! Moi aussi, lorsque je tombe sur un coupon rabais d’un produit que j’utilise, j’en profite. Mais de là à dépenser deux pleins d’essence pour faire le tour de ces commerces, il y a une marge que je ne suis pas prête à passer !
Et c’est drôle que tu dises avoir tenté de te défaire, en vain, de ces fameux publi-sac. J’ai justement failli parler de cet argument dans mon billet. Comme quoi il est pratiquement I-M-P-O-S-S-I-B-L-E de se défaire des ces publicités qui envahissent nos boîtes aux lettres chaque mercredi. Alors je pense que le problème ici, c’est bien plus le fait d’être incapable de s’en débarrasser que de « voler » ceux des voisins 🙂
Une bonne journée à toi ma chère Étoile !
Marie
Marjo
Bon matin,
J’ai regardé à quelques reprises l’émission dont tu parles. Je n’en croyais pas mes yeux ! Particulièrement, cette femme qui « chicanait » sa soeur parce que cette dernière avait ses provisions d’articles à coupons en baisse. Il fallait à tout prix remplir les étagères sinon… sûrement une galaxie lui tomberait dessus.
On ne dit pas dans ces émissions ce qui arrive après tant de temps à certains produits. Les antisudorifiques ne sont sûrement plus utilisables au bout de quelques mois – et j’exagère, car c’est déjà trop plusieurs mois. Ce qui m’interpelle dans cette émission (je devrais mettre le verbe au passé, car je ne la regarde plus) c’est que ces « couponneux » entassent et entassent alors qu’il y a des gens autour d’eux qui ont un garde-manger vide.
Et la pauvre ou le pauvre caissier… ?
Si ces personnes voyaient mon garde-manger ! Il est bien rempli, mais pas plus.
Bonne journée à toi Marie,
Marjo
Marie
Bonjour Marjo ! Comme toi, j’ai l’impression que cette obsession pour des étagères qui débordent (de contenu que l’on a obtenu à rabais!), ça traduit peut-être une profonde insécurité. Dans le genre avoir peur de manquer de quelque chose… Comme toi, mes étagères sont loin d’être vides mais sans plus. Et le plus souvent, lorsque je mets la main sur un coupon, c’est pour le retrouver au fond de mon sac, plusieurs mois plus tard, une fois la date d’échéance passée… Bien loin de l’aubaine du siècle 🙂
Je me suis faite aussi cette réflexion que les dates de péremptions devaient être un facteur assez lourd à gérer pour ces « couponneux » ! Par contre, j’avais bien aimé ce couple qui avait réussi à obtenir des milliers de dollars de marchandise pour presque rien et qui les avaient ensuite offert à un organisme de charité !
Enfin, il en faut de tout les genres à ce qu’on dit 🙂
Bonne journée à toi !
Marie