C'est n'importe quoi,  Insolite

Ni chaud, ni froid

Crédit: Pexels

Peut-être avez vous lu cette info un peu insolite ces jours derniers selon laquelle un promoteur de courses automobiles aurait décidé de réclamer 6500$ à un chroniqueur météo de la Rive-Sud de Montréal… 

Le promoteur en question reprochant au chroniqueur d’avoir faussement annoncé…de la pluie.

Les prévisions de pluie en question ayant incité des clients potentiels a annuler deux événements prévus auprès de l’entreprise de Monsieur ! Causant à ce dernier des pertes financières qu’il attribut directement à ces fausses annonces de pluie…

Un drôle de monde que le nôtre n’est-ce pas ?

Il y a de ces sujets, je suis forcée de le constater, qui ont cet art bien particulier de faire parler! Et d’autres qu’il est préférable d’éviter. Pour sa propre santé mentale parfois. Ou encore, pour ménager nos relations sociales… La politique par exemple. Ou encore, la religion.

Mais, ici au Québec du moins, puisque je ne sais pas si c’est la même chose ailleurs, nous avons un peu comme une fascination (ou une obsession?) pour la météo.

On en parle, on la surveille. On fait des plans en tenant compte de ses plans à elle. Les météologues nous annoncent du beau temps ? Hop, on prévoit une sortie. On nous annonce plutôt un printemps merdique ? Hop, on s’exile à Cuba une semaine ou deux. On déprime, un peu comme dans un effet de miroir, quant cette chère météo fait grise mine. On s’excite et on sort nos jambes (encore blanches et qui certainement, doivent briller dans le noir!) à la moindre annonce d’un 20 degrés. Au printemps, la neige commence tout juste à fondre et, devant le premier rayon de soleil un peu plus audacieux qui fait son apparition, tout touriste fraîchement débarqué peut être certain de trouver sur Mont-Royal ou ailleurs deux ou trois hurluberlus qui décident illicos qu’il est temps d’envahir les terrasses…arborant fièrement leurs pantacourts tout droits sortis des boules à mites !

Et ce, peu importe que le thermomètre ne dépasse pas le 5 ou 10 degrés!

Car c’est connu n’est-ce pas ? Le Québec fait partie des pays les plus froids au monde! Inutile de dire donc qu’il en faut bien peu pour nous exciter ! Et que, côté météo, nous sommes franchement servis côté prévisions. Certains moments de l’année nous permettant rien de moins que de voir passer les quatre saisons en un seul weekend ! Des prévisions qui jusqu’à un certain point à ce qu’il me semble, ont certaines similitudes avec l’art du spectacle. Les météorologues ayant clairement ce talent de mettre à profit notre sens du tragique….

Par exemple? En mettant l’accent sur le 40% de probabilité de pluie,…en oubliant le 60% de possibilités de beau temps !

Ou encore, en annonçant la tempête du siècle à Montréal, comme c’est arrivé en mars dernier. Pour se retrouver le lendemain a tenter de nous expliquer que non, finalement, tempête il n’y avait pas eu !

Parce que c’est un peu comme les infos  j’imagine ! Les bonnes nouvelles, on a l’impression – à tort – que ça fait de la moins bonne télé. Ou de moins bons papiers !

Alors que le tragique, ça fait parler ! À tous coups ! Qui je vous le demande ne se dépêcherait pas de stocker de l’eau et des vivres pour six mois à l’annonce d’une tempête record dans une ville comme Montréal ! Au risque d’avoir l’air un peu niais le lendemain matin ! Les routes semblant déterminées à ne pas se laisser blanchir…elles !

*****

Cette nouvelle dont je vous parlais en intro m’a, je l’avoue, fait sourire.

Mais surtout, elle m’a fait réaliser à quel point cette chère météo a cet art bien à elle de nous faire oublier tout le reste.

Mais, je suis clairement fascinée de voir à quel point lorsqu’on regarde sur Facebook par exemple, le sujet prend de la place. Un peu comme ma soeur qui l’hiver, se plaint qu’il fait donc froid. Qui l’été, se plaint qu’il fait donc chaud ! Au point de s’agripper, presque comme dans un dernier instinct de survie, à son ventilateur un peu comme un accidenté grave qui s’accroche désespérément à sa perfusion pour ne pas mourir !

Mais quoi qu’on en dise, vivre au Québec, ça ne donne pas trente-six options j’imagine. On s’habitue. On bien on déménage.

Personnellement, j’ai redécouvert les plaisirs de l’hiver depuis qu’il y a deux ans, j’ai investi dans un bon manteau d’hiver.

Ma soeur, elle, a plutôt choisi, après un voyage à Cuba ou elle a trouvé l’amour, de vendre sa maison et d’envoyer sa plus jeune vivre avec son père.  Pour aller vivre avec ce québécois rencontré à Cuba mais résidant à Alma.

Évolution de l’espèce j’imagine ! Car toujours au Québec, toujours dans le même créneau horaire, mais en amour, étrangement, elle ne se plaint plus de la chaleur 😉

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