Nouvelle décennie, nouveau départ
Habituellement, je débute toujours une nouvelle année avec un moment de réflexion. Et au moins deux ou trois objectifs dont j’ai envie de colorer l’année qui débute.
Parce que – qu’on se le dise ! – le mot résolutions, ça sonne franchement dépassé, n’est-ce pas ? Surtout en sachant que les résolutions justement, c’est pas mal dans mon palmarès personnel la première affaire qui prend le bord, janvier à peine entamé.
Je ne compte plus en effet le nombre de gyms auxquels je me suis abonnée au fil des ans et ou j’ai à peine mis le bout du pied. Parce que, avouons-le, manger mieux, bouger plus, perdre du poids, c’est un peu comme la recette de la parfaite résolution, non? Et, après les folies du temps des fêtes, c’est un peu comme si, pour se donner bonne conscience, nous nous sentions obligés de nous excuser de nos plus ou moins grands abus. Dans le genre relent des «Pardonnez-moi mon Dieu, j’ai beaucoup pêché. Je ne recommencerai plus» de nos grands-parents. Auxquels le curé aurait pu répondre «Allez mon enfant, repentez-vous et récitez dix Je vous salue Marie!»
Aujourd’hui, plus besoin de curés! Notre petite voix intérieure (ou est-ce celle de la société?) venant nous susurrer que trop de plaisir, c’est surement pas très «sain» ! Et qu’après les horaires chaotiques, les repas trop copieux, les grandes dépenses et le «n’importe quoi» du temps des fêtes, le moment est venu de remettre un peu d’ordre dans notre vie. Et nous revoilà avec les éternels «je vais polluer moins», «consommer mieux»., «cuisiner plus et manger plus sainement», «faire un budget et épargner», «bouger plus» (cette dernière faisant incontestablement la fortune des centres de conditionnement physique!).
Bref! Le jour de la marmotte. Mais en janvier.
C’est pourquoi depuis quelques années, j’en suis venue à me rabattre sur la notion d’objectifs, ceux-ci me semblant beaucoup moins culpabilisants à mon avis. Parce je me dis qu’un objectif, c’est un peu ce à quoi on aspire. Et déjà, ça me semble sonner beaucoup plus positivement à mon esprit que toutes ces résolutions trop souvent synonymes de récession. Et qu’on s’acharne à prendre année après année. Sans même réfléchir ne serait-ce que deux secondes et quart à la façon qu’on pourrait prendre pour parvenir à les tenir. Parce que les tenir, ça ne fait pas partie du programme, ça tout le monde sait ça!
Bref! De quoi ais-je envie de colorer cette nouvelle année, ce début de nouvelle décennie ?
Je vous raconte ça demain !