Ou renaissance ?
Bon, il est vrai que j’avais bien écrit ma dernière chronique le 27 juillet dernier mais, après quelques semaines de tantatives de sevrage, j’avoue que cette « drogue » à doses régulières que constituait mes chroniques me manquait !
Comme l’a dit Oscar Wilde en son temps, « les folies sont sans doute les seules choses qu’on ne regrette jamais » Et, bien que cette «résurrection» puisse porter à réflexion, c’est ainsi que me voici dans le train, mon portable sur les genoux, bien déterminée à me donner cette discipline si nécessaire à l’élan d’écrire !
Car il est bien vrai que ces dernières semaines, un peu comme si j’avais porté le deuil de mon blog, j’avais l’impression de tourner en rond, mes idées suivant le même rythme d’aller dans tous les sens. Tellement que mon mari m’a avoué au passage regretter que je n’écrive plus… (pas sure que ce soit là un bon signe !)
Imaginez ! Mëme Karla que je retrouve pourtant régulièrement lors de notre traditionnel « lunch de filles » m’a confié se sentir en manque de mes mots « virtuels » Tout cela me donnant ainsi l’impression que même mon entourage n’avait pas tout à fait saisi que Marie-quatre-poches et moi n’étions rien d’autre que la seule et même personne…
Fou n’est-ce pas ?
Néanmoins, je persistais à me dire que ce blog était bel et bien derrière moi et que je me devais de passer à une autre étape, mettant par conséquent toutes mes énergies à réaliser mon but ultime, soit d’écrire le livre que j’ai toujours senti devoir écrire. Mais bon, on a beau se mentir, nous avons tous besoin je pense d’un espace bien à soi, pour se retrouver soi-même et « méditer » sur nos aspirations les plus profondes. Et je me suis alors demandé si cet «espace» je ne l’avais pas trouvé ici, dans ce « no where » bloguesque.
Mais le coup de grâce, le fait qui m’a convaincu que je n’avais pas d’autres choix que de m’y remettre a été ce tout petit courriel, arrivé de l’autre côté de l’océan il y a quelques jours, d’une lectrice que j’avais su toucher à mon insu et dont je ne pouvais soupçonner l’existence il y a quelques jours encore ! Cette femme qui est apparu de « l’autre côté » un peu comme un miroir tellement nos cheminements se sont avérés semblables, pour me dire que mes mots lui avaient fait du bien, tout simplement…et que grâce à eux, elle s’était sentie moins seule.
Peut-être est-ce là l’exemple de la façon dont l’univers s’y prend parfois, avec des détours inimaginables, pour nous faire comprendre les choses qu’on refuse de voir ?
Alors en ce beau vendredi matin, je me permets de la saluer et de lui dire un gros MERCI de m’avoir donné ce coup de fouet qui m’était nécessaire pour sortir de ma léthargie 😉