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Zelda et Scott Fitzgerald, Kendall Taylor
Par un phénomène étrange que je ne m’explique pas, j’ai parfois l’impression que les livres qui se présentent à nous le font d’une façon qui apparait organisée. Un thème se présente dans une lecture. Puis sans qu’on l’ait vraiment cherché, on constate au livre suivant qu’un lien comme invisible existe entre les deux. C’est un peu le sentiment que je ressens en ce moment, alors qu’après la lecture du livre de Titiou Lecoq dont j’ai parlé dans mon dernier billet, je me retrouve à terminer un livre apparemment sans rapport dans son sujet. Mais qui au final, ne pouvait faire autrement que de venir après. Comme pour souligner la pertinence…
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Les grandes oubliées, Titiou Lecoq
On le dit depuis longtemps, la lecture – et la littérature de façon générale – est rien de moins qu’un refuge. Un refuge dont j’ai abondamment fait usage en 2021. Car si j’étais assez fière en 2020 d’avoir engouffré vingt-six livres au cours de l’année, je m’étais donné ce défi d’en lire encore plus en 2021. Et pari réussi puisque ma consommation de bouquins à atteint trente-trois livres lus en 2021. Des essais («Disparaître de soi» de David Le Breton), des enquêtes («Le mensonge du siècle, l’affaire Aurore Gagnon» de Daniel Proulx), des écrits féministes («Pompières et pyromanes» de Martine Delvaux, «La femme mystifiée» de Betty Friedman, «Une guerre mondiale…
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2022 comme dans une boucle spatio temporelle
Les deux dernières années ont occasionné leur lot de défis pour chacun de nous, ce n’est rien de le dire! Alors cette année, avec ce passage à 2022, j’ai un malaise avec le fait de souhaiter la bonne année. Parce qu’avec cette remontée de la pandémie qu’on expérimente tous en ce moment, j’ai en ce qui me concerne l’impression qu’on est tous comme pris dans une boucle temporelle. Ici au Québec, c’est depuis avant-hier le retour du couvre-feu et d’un quasi-confinement… Bref, le parfait mélange pour la déprime. J’essaie de me concentrer sur le positif. De me souvenir que chez-nous, nous avons cette chance de n’avoir pas perdu nos emplois,…
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Pages féminines d’un autre temps…De l’éducation des femmes selon Rousseau
L’éducation idéale d’une femme selon Rousseau. Mesdames, sachez-le! Les hommes survivraient bien sans nous, mais pas nous sans eux! «Faites-en une honnête femme, et soyez sûre qu’elle en vaudra mieux pour elle et pour nous.S’ensuit-il qu’elle doive être élevée dans l’ignorance de toute chose, et bornée aux seules fonctions du ménage ? L’homme fera-t-il sa servante de sa compagne ? Se privera-t-il auprès d’elle du plus grand charme de la société ? Pour mieux l’asservir l’empêchera-t-il de rien sentir, de rien connaître ? En fera-t-il un véritable automate ? Non, sans doute ; ainsi ne l’a pas dit la nature, qui donne aux femmes un esprit si agréable et si délié ; au contraire, elle veut qu’elles…
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Coups de coeur 2021 – Le shopping intelligent
S’il y a bien une chose que les deux années de pandémie qu’on a tous et toutes derrière la cravate m’auront fait réaliser, c’est bien celle-ci. Avant mars 2020, comme vous peut-être, j’achetais beaucoup trop de vêtements. Et dans mon cas, c’est vraiment peu de le dire! Parce que, si vous êtes comme moi, vous savez pertinemment que l’on résiste difficilement au doux appel de la nouvelle pièce de vêtement qu’il «nous faut tellement dans notre garde-robe». Car si pour certaines ce sont les chaussures qui constituent un piège financier, dans mon cas, je suis folle de vêtements…et de sacs à main. Il me suffit d’ailleurs de passer devant une…
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Mes coups de coeur de 2021
Je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne, avec cette nouvelle flambée de Covid sous l’impulsion d’Omicron, j’ai l’impression d’être arrivée à un point de saturation. On entend tellement parler que de cela, qu’il me semble que mon cerveau n’arrive plus à voir autre chose. Ce qui, qu’on se le dise, m’apparait particulièrement mortiphère. N’empêche, même si ce serait clairement un euphémisme que d’affirmer que j’ai probablement moins écrit que je l’aurais souhaité en 2021, demeure qu’au cours de cette année un peu particulière, quelques découvertes sont devenues de vrais coups de coeur. Dans le genre «révélations» que, histoire de se concentrer sur le positif, j’ai…
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Bien-cuit qui vivra le dernier
La semaine dernière en Écosse, se tenait la COP26, cette réunion des chefs d’États de partout dans le monde, rassemblés pendant quelques jours pour parler des changements climatiques et des changements nécessaires pour en contrer les ravages. Une semaine plus tard, c’est un peu comme tous les sujets dans les médias. On est passé à autre chose. Jusqu’à la prochaine fois. Pour ma part, j’angoisse, littéralement, pour mon fils ainsi que pour la jeune génération qui va définitivement en prendre plein la face des conséquences de ces changements climatiques. C’est pourquoi, lorsque sur facebook je suis tombée sur une publication d’un abonné qui se croyait bien intelligent en racontant pourquoi…
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Entre toutes les mères, Ashley Audrain
J’ai sans aucun doute très peu écrit au cours de la derni`ère année. Mais une chose est certaine! C’est que j’ai beaucoup lu! Et, «Entre toutes les mères» de l’auteure Ashley Audrain, c’est sans doute le livre le plus perturbant que j’aie lu depuis fort longtemps. Ce que ça raconte? L’histoire d’une femme, Blythe Connor qui au moment ou elle devient enceinte, n’a qu’un souhait. Celui de ne pas reproduire ce qu’elle a elle-même vécu avec sa mère. Aussi, lorsque sa fille Violet vient au monde, elle se dit qu’elle lui donnera tout l’amour qu’elle mérite. Mais voilà! Il faut vraiment avoir déjà eu des enfants pour savoir qu’entre l’idée…
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Fiction familiale
Je l’ai souvent écrit ici, alors ce ne sera pas là une grande révélation. J’ai toujours été fascinée par les histoires qu’on se raconte. Et dont bien des romanciers seraient jaloux tellement elles relèvent de la plus grande des fictions! Des histoires que l’on raconte – à soi mais aussi aux autres – avec le plus grand sérieux comme si elles étaient scientifiquement démontrées. Et donc, forcément incontestables… Et je parle ici de notre histoire personnelle. Parce que, comme je l’ai déjà écrit, une famille peut tout aussi bien compter des dizaines d’individus de générations différentes ou pas, en racontant un événement de l’univers familial commun, personne n’aura la même…
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Ces fleurs que l’on arrache pas
Je l’ai dit! J’ai vraiment cru que l’écriture c’était fini pour moi. Que je n’y arriverais plus. Et puis, un moment donné l’hiver dernier, alors que je me sentais particulièrement déprimée, sur le point d’exploser en raison de cet impératif besoin de créer qui n’arrivait plus à s’extérioriser, je me suis remise à peindre. Et, j’ai tout bonnement repris mes pinceaux auxquels je n’avais pas touché depuis au moins vingt bonnes (et moins bonnes!) années! Et, je l’avoue, j’ai été un peu choquée de voir à quel point je savais encore. Et qu’à la limite, c’était presque comme si je n’avais jamais arrêté de peindre! Et cela même si pendant…