Pages féminines d’un autre temps…Hommes et femmes, chacun à sa place
Parfois vous vous dites que c’était tellement mieux dans le bon vieux temps? Attendez de lire ce vieil article !
Je parie que la nostalgie vous passera !
*****
Elle veut un mari, pas un serviteur
Vous voulez briser votre foyer? Soyez…«bon» pour votre femme
«Les maris qui croient être aimés davantage en accomplissant le travail de la femme dans leur foyer dirigent leur ménage vers un échec lamentable!» affirmait récemment le philosophe écossais Norman Johnston.
Une telle aide, dit-il, est:
1 – Une insulte à la femme, un doute sur son habileté domestique.
2 – Une invitation directe à négliger ses devoirs de maîtresse de maison.
3 – Un danger de confusion au sujet des responsabilités familiales de chacun des époux.
«Apprenez à donner à votre femme la place qui lui convient. Elle vous aimera davantage!» conseille le Dr Johnston. «Pour l’aider vraiment, appréciez ce qu’elle fait pour la maison et pour la famille, mais surtout, n’asseyez pas de le faire à sa place!»
Mauvais exemple!
«Dans mon quartier, continue le philosophe, une famille américaine a jeté le désordre. Le mari pelletait l’entrée de sa maison, s’occupait du chauffage, sortait les ordures et transportait la commande d’épicerie. Ce sont là des travaux qui conviennent à la femme et notre ami servait un bien mauvais exemple à ses voisins! Nos épouses commençaient à devenir un peu plus nerveuses et exigeantes…»
Les maris écossais du voisinage se sont donc réunis pour se rendre chez l’Américain. Ils lui expliquèrent la situation et se chargèrent de «réformer» le mari trop inconscient!
«Maintenant tout va très bien, conclut le philosophe. Même la famille américaine est plus heureuse parce que toute femme préfère un mari qui tient sa place!»
«Le mari adulte, équilibré doit acheter lui-même les vêtements qu’il porte!» déclare pour sa part le Dr Otto Kleiner, professeur de psychologie à Francfort. «Il ne doit pas laisser sa femme faire le magasinage pour lui». Le Dr Kleiner divise les maris en quatre groupes.
1 – Ceux qui laissent leurs épouses choisir et acheter tout ce qu’ils portent.
2 – Ceux qui laissent leurs épouses acheter leurs chemises, leurs cravates, leurs bas, leurs sous-vêtements et leurs mouchoirs.
3 – Ceux qui amènent leurs épouses au magasin pour qu’elles leur donnent leur avis.
4 – Ceux enfin, qui font seuls leurs achats.
«Généralement un homme a dépassé la cinquantaine quand il atteint le quatrième stage! Il représente pourtant le mari idéal en ce domaine» dit le Dr Kleiner.
Le professeur allemand accorde très peu de sympathie aux femmes qui se plaignent du fait que leur mari ne remarque pas la nouvelle robe qu’elles portent et ne leur en fasse pas compliment.
«Ce sont toujours des femmes qui traitent leur mari comme un enfant en achetant toute la garde-robe de ce dernier. Comment voulez-vous qu’un homme qui n’est pas habitué à choisir ses propres vêtements, harmoniser les couleurs de ses accessoires et à préférer un style à un autre, soit capable de remarquer ce que sa femme porte et la féliciter pour son goût?»
«Au contraire, l’homme qui assume la responsabilité de s’habiller à son goût devient soucieux, non seulement de son apparence à lui, mais encore de celle de sa femme et des autres personnes qui l’entourent.»
«Et cette qualité l’incite bien souvent à apporter des petits cadeaux à son épouse!» fait remarque le Dr Kleiner.
(Le Petit journal, 14 février 1960)