Pages féminines d'un autre temps

Pages féminines d’un autre temps…Le cerveau de la femme

Les préjugés qui sont en train de disparaître

LA FEMME EST-ELLE L’ÉGALE DE L’HOMME EN INTELLIGENCE

Le cerveau féminin a des capacités aussi étendues que celui de l’homme – Les recherches du Dr Papez – Étude comparée du cerveau de Mme Gardener, suffragette et lettrée.

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En léguant son cerveau à l’Université Cornell, Helen H. Gardener, de Washington, a contribué à prouver, après sa mort, ce qu’elle avait toujours affirmé de son vivant, à savoir que la femme, étant donné l’identité de l’environnement, aura un cerveau égal à celui de l’homme.

Le Dr James W. Papez, curateur de la collection cérébrale Burt G. Wilder, à l’Université, a fini son étude du cerveau de Mme Gardener, et après l’avoir comparé avec les cerveaux de 20 autres hommes et femmes dans la collection de Cornell, il dit que :

Le cerveau féminin est égal à celui de l’homme.

«Dans la structure même de son propre cerveau, Mme Gardener offre d’abondantes preuves que le cerveau féminin ne doit pas nécessairement être inférieur à celui d’un homme de rang égal.

«L’organisation de ce cerveau révèle une richesse de matière grise qui n’est égalée, mais non pas dépassée, que par les meilleurs cerveaux de la collections Cornell, qui comprend des cerveaux d’avocats, de médecins, de professeurs et de naturalistes.»

Rapport sera fait à l’institut Smithsonian

Un rapport complet des recherches du Dr Papez sera présenté prochainement à l’Institut Smithsonian.

Mme Gardener avait légué son cerveau à l’Université Cornell en 1897, en réponse à un appel lancé par feu le Dr Burt G. Wilder, qui demandait des cerveaux que l’on pourrait utiliser comme base d’études et de recherches dans un ordre scientifique à peine exploré, mais énormément important.

Mme Gardener, qui mourut en 1925, était un ardent champion des droits égaux pour la femme. Elle était convaincue que la femme ne souffrait aucunement d’infériorité native. Or, comme l’instrument de toute culture est le cerveau, elle fut de bonne heure attirée par le problème de savoir si le cerveau féminin possède une capacité de développement égale à celle du cerveau de l’homme.

(Le Petit Journal, 9 octobre 1927)

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