Pages féminines d’un autre temps…L’hygiène de la femme professeur en 1913
Hier, sur la page Facebook des Chroniques d’une cinglée, je vous partageais ce contrat qui était offert aux institutrices québécoises dans les années vingts….
Puis voilà que, internet regorgeant de trésors, j’ai mis la main sur ce petit guide traitant de «L’Hygiène de la femme professeur, un guide pratique à l’usage de toutes les femmes qui font dans l’enseignement»… publié en 1913.
Un pur régal !
«Il peut sembler inutile – voire blessant – de recommander aux enseignantes qui doivent être des éducatrices au point de vue de l’hygiène – de pratiquer elles-mêmes une hygiène individuelle minutieuse…je ne crois pas cependant qu’il soit inutile d’insister sur ce point.
On fait généralement une toilette complète – ou à peu près – une fois ou deux par semaine au maximum.
Ce n’est point suffisant et les enseignantes doivent savoir que, au point de vue de leur santé générale et particulièrement au point de vue de leur hygiène nerveuse, la toilette journalière complète doit être la règle parce qu’elle est l’occasion de pratiques d’hydrothérapie très simples, excellentes pour des intellectuelles. Dans les écoles normales, on laisse généralement une demi-heure avant le coucher pour la toilette du soir, une demi-heure le matin pour la toilette du jour. Ce temps est largement suffisant pour une toilette soignée si les élèves maîtresses ne l’emploient pas à d’autres occupations comme cela arrive souvent.» (Pages 31, 32)
À noter qu’un chapitre complet est consacré à l’hygiène génitale de la demoiselle… Comme quoi, on est jamais trop préparées !
Du bonbon !