Pour la suite des choses
Vous vous demandez bien, je l’imagine, quelle mouche à bien pu me piquer pour que j’aie soudainement la révélation, telle une évidence, que je doive maintenant plonger n’est-ce-pas ? Et surtout, plonger ou?
Ou dans quoi ?
Ainsi donc qu’en est-il de ces révélations, qui telles des fleurs au printemps, commencent à germer dans mon esprit ?
Je dois dire que le tout mijote depuis un bon bout de temps. Mon besoin d’écrire; le fait que je trouve de moins en moins de sens dans ma réalité actuelle qui est de courir sans cesse comme une poule sans tête… Avec toujours au ventre cette sensation que je ne suis à la hauteur nulle part finalement ! Me sentant coupable de ne pas être au travail lorsque je suis avec mon fils et vice-et-versa ! Ou encore, que je réfléchisse de façon presque obsessive aux couleurs dont j’ai envie d’ornementer ma vie désormais : les miennes !
Et mille autres questions «existentielles»… Vous savez ce que c’est j’imagine !
Et puis, m’est arrivé cette révélation que mon BAC universitaire bientôt (ou finalement devrais-je dire !) en poche, il faudra bien que ce nouveau statut ou cette nouvelle réalité se répercute en «sens» dans ma vie !
N’est-ce pas logique ?
Alors m’est venue à l’esprit l’idée la plus folle du monde ! Soit que dès l’automne prochain, je puisse envisager de ne plus travailler que trois jours par semaine ! J’avoue ! Une idée à contre courant de notre tendance moderne de croire que nous n’en faisons jamais assez… !
Mais bref !
Il ne s’agirait surtout pas de ne rien faire les deux autres jours ! Mais plutôt de prendre du temps juste pour moi.
Pour ÉCRIRE !
En quelque sorte, le luxe ultime de me donner enfin le droit (et le temps !) d’écrire mon livre ! Celui qui mijote dans ma tête de façon telle que j’ai déjà une bonne idée du début et que je sais déjà comment il se terminera ! Et que je m’imagine déjà tenir dans mes mains, une fois terminé !
N’est-ce pas Voltaire qui disait «Vis comme en mourrant tu aimerais avoir vécu !» ? Pour ma part, je souhaiterais mourir en me disant que j’ai vécu une vie sans peur et et remplie d’audace ! Et que je n’ai pas été paralysée par ma peur face au risque…. Acceptant les renoncements qui vont avec bien sur !
Et puis comme vous le savez, le printemps, ça donne parfois envie de faire des folies !
Ou bien du ménage ! C’est selon !
Et comme les «bonnes idées» ou les «envies» ne viennent jamais seules, m’a traversé l’esprit une autre révélation !
Et si j’enterrais enfin mon père ?