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Puisqu’il faut bien le dire !


En relisant ma chronique de lundi, j’ai réalisé que j’avais pu vous induire en erreur, vous laissant peut-être supposer que mon ancêtre le premier fut…Jacques Cartier ! Car avouons-le, le fait que je vous aie mentionné que Jacques faisait partie des livres d’Histoire eut pu porter à confusion, je le conçois 😉 Surtout que j’imagine que vous qui me lisez depuis un bon moment devez maintenant vous attendre à tout de mes chroniques… 

Je me trompe ?

Ainsi, et puisque il faut bien le dire, il s’agit en fait de …Jacques Archambault, l’ancêtre commun de tous les Archambault d’Amérique. Allez ! « Googlez » son nom, vous le verrez bien !
Ce faisant, vous découvrirez comme moi les histoires fabuleuses et incroyables qui ont jalonné sa vie. Notamment que l’une de ses filles, Anne, a épousé à Montréal un dénommé Michel Chauvin avec qui elle eut deux enfants. Un premier fils mort à quelques mois puis, une fille, Charlotte. C’est d’ailleurs pendant cette deuxième grossesse que le pot aux roses fut découvert, et que le mari d’Anne s’avéra être…bigame, ayant laissé derrière lui rien de moins qu’une épouse française. La cause figure d’ailleurs parmi les premiers procès pour bigamie à Montréal. 
 
Avouez qu’il y a de quoi être étonné !
Néanmoins et comme on peut s’en douter, le mariage avec Anne fut donc annulé et l’oiseau fautif condamné à lui payer dédommagement. Avant de finalement disparaître dans la nature. Quant à Anne, elle épousa en secondes noces le 3 février 1654 un certain Jean Gervaise, maître boulanger-défricheur (???), arrivé au Canada parmi les nouvelles recrues venues défendre la colonie naissante… 
 
J’ai également découvert une toute petite mention concernant Charlotte, la fille du premier mariage d’Anne… qui put compter sur des parrain-marraine sortis tout droit des livres d’Histoire, soit le Sieur de Maisonneuve et Sœur Marguerite Bourgeoys…
Surprenant !

Un commentaire

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