Quant on ne sait pas ou on s’en va…on risque de se retrouver ailleurs !
Je parie qu’avec ma chronique d’hier, vous vous êtes dit que je devais réellement être cinqlée pour aller jusqu’à «googler» mon manque d’inspiration sur Internet !
Allez ! Avouez !
N’empêche ! Contre toutes attentes, c’est ainsi que je suis tombée sur une foule d’articles et de liens donnant des conseils servant justement à venir à bout du manque d’inspiration… Qui l’eut cru ? Comme quoi, je ne suis pas la première, ni la dernière très certainement, que l’angoisse de la page blanche assaille ! Et cela m’a du coup rappelée cette petite phrase en titre que j’avais justement écrite dans mon album de finissants, à la fin de mon secondaire. Alors que j’avais tout juste seize ans…
«Quant on ne sait pas ou on s’en va…on risque de se retrouver ailleurs !»
Avec le recul, je me dis que j’aurais sans doute mérité un prix Nobel de Philosophie avec cela ! Néanmoins, cela m’a aussi rappelée une entrevue que j’avais vue à la télévision cet hiver et dans laquelle le chroniqueur et conférencier Martin Larocque, dans une chronique portant sur les petites choses de la vie, disait justement que lorsqu’on ne savait pas par ou commencer, il fallait se servir de la théorie de l’oignon.
À quoi peuvent bien servir les oignons vous demandez-vous, sinon à nous faire pleurer n’est-ce pas ! Et bien à commencer quelques part. Tout simplement ! Comme en cuisine.
Car qui n’a jamais vécu l’expérience de se dire «mais que vais-je cuisiner pour souper ?» Bref, je crois que cela arrive à tout le monde, un jour ou l’autre, de ne pas savoir par ou commencer. Et c’est là que ce cher oignon peut sauver bien des vies (rien que ça !) comme l’expliquait Martin Larocque.
Comment ? Tout simplement en commençant par éplucher un oignon.
Action qui comme par magie, amène des idées pour le repas. «Ah, je pourrais ajouter cela». «Puis cela encore !» Jusqu’à finalement obtenir un repas.
Comme si toute la magie finalement résidait dans le simple fait d’activer le mouvement.
Enfin bref ! Comme vous le voyez, je mets déjà ici en pratique ma résolution d’hier: soit continuer avec encore un peu de «n’importe quoi» !
2 commentaires
Anonymous
Bonjour Marie,
Socrate serait sûrement jaloux de ta phrase « Quand on ne sait pas où on s'en va… on risque de se retrouver ailleurs. » J'adore.
Que « d'ailleurs » nous rencontrons tout au long de notre vie !
Bonne journée,
Marjo
P.S. Et les Rougon-Macquart ? Ils font toujours partie de tes invités de choix ?
MARIE
Je ne suis pas prête d'en avoir fini avec les Rougon-Macquart je pense ! Avec les vingts livres que comporte cette série, j'en ai pour un moment ! Je termine presque le troisième livre car j'avais pris une petite pause pour lire «L'histoire de l'amour» de Nicole Krauss. Un véritable coup de coeur que ce livre ! Me voilà maintenant de retour avec Zola que j'ai osé «tricher» l'espace d'un livre 😉
Bonne journée !
Marie