Questionnements ésotériques

Quiconque à tenu, tient ou tiendra un blogue sait probablement que d’écrire des billets à une fréquence intéressante, c’est rarement une sinécure…

Parfois, un billet sur lequel on aura mis beaucoup de temps ne sera paradoxalement jamais lu. Alors qu’un autre billet, écrit lui sous l’impulsion du moment, traitant d’un sujet en apparence banal, demeurera pour sa part très très longtemps dans le top 10 des billets les plus lus d’un blogue. D’une façon parfois qui m’apparaît presque ésotérique !

Philippe, cet ami qui s’occupe de mon blogue dirait que c’est probablement que dans les meilleurs cas, j’ai du respecter le principe du SEO (de l’anglais, Search engine optimization), principe qui constitue en fait en un ensemble de techniques visant l’optimisation de notre contenu par les moteurs de recherche tels Google par exemple… Un principe dont il s’acharne à me convaincre des bienfaits! Même si je l’avoue, je ne l’écoute pas toujours et que je n’en fais la plupart du temps qu’à ma tête, choisissant des titres en fonction de mon inspiration et non de ce qui a le plus de chance d’être cherché par les internautes sur le Net !

Bref ! Tout cela pour dire que parfois, dans le but de trouver des idées de sujets, je cherche à comprendre ce phénomène qui fait qu’un billet sera plus lu qu’un autre.  Et pourquoi, en consultant la liste des 5 articles les plus populaires de mon blogue (que vous pouvez voir à la droite de ce billet), je me retrouve toujours avec les cinq même billets depuis des lustres !

Et cela, en dépit du fait que j’ai depuis un bon moment dépassé le cap du mille billets écrits depuis l’été 2009 !

À croire qu’après ces 5 billets, je serais comme condamnée à ne plus jamais rien écrire d’intéressant !

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Si je raconte cette anecdote, c’est que ce matin, encore au lit, je réfléchissais au fait que depuis quelques semaines, j’avais cette impression d’avoir retrouvé cette énergie qui me faisait tellement défaut depuis un an. Et qui pour la première fois depuis des mois, me donne envie de repartir de plus belle avec des dizaines de nouvelles idées pour mon blogue ! (j’exagère un peu bien sur en parlant de dizaines d’idées, mais au moins quelques unes, très certainement !)

Et, comme à mon habitude, mes idées passant du cop à l’âne en aussi peu que cinq secondes, je me suis fait cette réflexion qu’étonnamment, même après plus de cinq ans à écrire sur les sujets les plus divers, je n’avais même jamais osé partager mes écrits avec mes proches (amis, familles, connaissances avec qui je suis en contact sur Facebook par exemple!).

Un peu comme si encore aujourd’hui, j’avais plus confiance au soutien de purs étrangers que de celui de mes proches dont je craindrais le jugement!

Étrange non ? Comme si je craignais qu’ils ne comprennent pas…

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Et puis ? C’est à ce moment qu’en voulant justement comprendre ce petit «Je-ne-sais-quoi» de presque ésotérique qui fait en sorte qu’un billet attire l’attention plus qu’un autre, je suis allée relire l’un de ces cinq fameux billets les plus populaires de tous mes temps «bloguesques»… Celui intitulé Frissons (non mais quel titre banal, on s’entend là-dessus !!)

Un billet écrit en 2013 et dans lequel, étonnamment, je racontais un peu la même chose qu’aujourd’hui. Comme quoi, c’est parfois un bien long chemin de croix que de s’assumer soi-même, n’est-ce pas?

(et un beau lien avec mon précédent billet dans lequel je parlais justement de cesser de nous excuser d’exister 😉

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