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Retour aux sources

On retrouve parfois des amies et c’est à se demander pourquoi nous les avions perdues de vue !

Prenez Betsy ! J’ai passée la journée d’hier avec cette amie du secondaire, que je n’avais pas vue depuis au moins une dizaine d’années. Vous savez ce que c’est: on change de ville pour les études, on se voit à quelques occasions, on change de chum, d’orientation dans nos études, d’emploi. De vie parfois même. Au point que même nos meilleures amies on finit forcément par les perdre de vue !

Et puis voilà qu’il y a quelques mois, on s’est retrouvées, Betsy et moi, grâce au site de réseautage Facebook ! Comme nous vivions hier notre première vraie journée de filles depuis plus de 10 ans, juste toutes les deux, vous imaginez bien que nous en avons profité pour nous remettre à jour, l’une vis à vis l’autre ! Et pour se permettre chacune une petite folie (tout à fait inimaginable quant tous les sous vont habituellement aux enfants et aux urgences maison!!!) à la Braderie des couturiers québécois ! Mais ça, c’est une autre histoire 😉

Et puis j’ai constaté que pendant ces dix années, Betsy avait eu un cheminement sensiblement semblable au miens: périodes de doute, ruptures amoureuses, changement d’orientation professionnelle, mariage et quasi-divorce, mais à travers tout ça, tentative de surnager dans un univers familial pas toujours évident !

Et j’ai du coup réalisé que pendant tout ce temps, j’avais « gaspillé » mes énergies avec des gens qui n’en valaient pas toujours la peine ! Alors que pour certaines de mes vraies amies, telles Betsy, j’avais presque trouvé normal de perdre contact avec elles… Et c’est alors que je me suis demandé « y a-t-il d’autres moments comme ça ou dans ma vie, j’ai dormi au gaz » ? D’autres occasions manquées ? D’autres moments ou j’avais erré ?

Et si à l’avenir, on décidait de s’entourer de ce qui a vraiment du sens? Et si on donnait notre temps aux vrais amis, à ceux qui se soucient vraiment de nous ? Et si on choisissait « d’adopter » les gens dont on souhaite s’entourer, ceux qui font la différence dans notre vie et nous dans la leur ? Et si on décidait de faire les activités qui nous font vraiment vibrer et de faire la guerre aux « il faut, il faut, il faut!» Et devenir enfin adepte du « et moi, de quoi ais-je envie? »

Ce serait vraiment la vie en rose n’est-ce pas ?

Chose certaine: Betsy et moi, après avoir partagé un latté dans un charmant petit café, sommes reparties chacune de notre côté en nous promettant néanmoins de remettre ça, bientôt !

Bon vendredi !

P.S. MERCI de me lire ! Quel plaisir de trouver au bas de mes chroniques vos commentaires 😉 Et à ce titre, je pense que ma chronique d’hier a résonné à vos oreilles comme du « connu » ! Cela m’a fait réaliser deux trois petites choses, que je ne manquerai pas de vous raconter dans l’une de mes prochaines chroniques 😉

3 commentaires

  • Anonymous

    Salut MQP,

    C'est bien vrai que souvent nos amies ne font que passer dans notre vie… on ne comprend pas toujours pourquoi d'ailleurs.

    Je crois que chaque personne qui passe dans notre vie y laisse un ptit cadeau pour nous faire cheminer et pour nous faire comprendre quelque chose. Il y en a qui ont laissé une marque sur notre coeur et que l'on oublira jamais mais la vie nous a malgré tout séparés.

    Je n'ai jamais eu la chance de renouer des liens avec une ancienne amie mais j'imagine que vous devez avoir eu du plaisir. Je suis heureuse pour vous deux.

    Je pense qu'à 40 ans, on fait le point sur ce que nous voulons vivre et ne plus vivre. Des gens négatifs, out. Des gens positifs et rayonnants, c'est de ça que nous avons besoin pour nous épanouir et voir que la vie est belle.

    bye bye,
    jeanne d'arc

    P.S. Si je reviens, c'est que tu écris bien et j'aime bien tes réflexions. Ne lâche surtout pas. 😉

  • funnysnow

    Il n'y a pas que les amies que nous perdons faute de ne pas leur accorder l'importance qu'elles méritent. Il y a tous ces petits bonheurs que nous délaissons faute de temps, faute d'empathie pour nous-même. Cet hiver, cheveux au vent et le bout du nez dans l'air glacé, j'ai refait du patin pour la première fois depuis 25 ans. Je me suis souvenue à quel point j'adorais glisser sur la glace, en plein air… un plaisir que j'avais oublié… peu à peu estompé et remplacé par le train train quotidien. Cet hiver sur la glace, je me suis fait la promesse de ne plus jamais oublier de me geler le bout du nez !

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