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Sans titre (parce que c’est tout ce qui m’est venu à l’esprit !)

Mon Dieu qu’il y avait longtemps que je n’étais pas venue ici, n’est-ce pas ?

Et pourtant, ce n’était pas faute d’envie ! Mais plutôt, je dirais, de trouver ces mots qui m’auraient permis de revenir ici sans avoir l’air de sortir d’une boîte à surprises. Avec l’impression de vous retrouver, aussi normalement que de vieux amis qui se seraient vu pas plus tard qu’hier…

Mais force m’est d’admettre que, bien étrangement, plus je cherchais une raison de revenir ou un sujet à aborder, moins j’en trouvais.

À preuve, ce titre que je n’ai pas su trouver !

Alors que pendant des mois et des mois, je n’avais même pas à me poser de questions tant les sujets me semblaient venir à moi aussi naturellement que le soleil après la pluie.

Jusqu’à ce que je réalise que le temps n’était peut-être plus au batifolage épistolaire! Mais à celui de me consacrer enfin à cette nécessité de cesser d’en parler et d’enfin l’écrire ce livre qui occupe tellement mon esprit !

Mais vous savez quoi ? Ce qui m’a donné plus que tout cette envie presque irrépressible de revenir ici c’est d’une part cette impression que, aussi paradoxale que ça puisse sembler, j’ai besoin d’écrire au quotidien. Et ce, même si en consacrant de ce fait beaucoup de mon temps à alimenter ce blogue, j’ai par conséquent moins de temps pour écrire mon livre. Ce projet un peu obsessif que j’ai autant peur de mener à terme… que de ne jamais être capable de terminer !

Mais vous qui me lisez depuis les premières heures, savez bien sur que nous n’en sommes pas ici à une contradiction près n’est-ce pas ?

Néanmoins, ces mois ou j’ai pu sembler être en hibernation ont été bien loin d’être aussi stériles au niveau de l’écriture qu’il a pu paraître vu de l’extérieur! Quelques semaines ayant été consacrées à un atelier littéraire français auquel j’ai participé à distance et qui portait justement sur l’écriture de soi. Un atelier pendant lequel j’ai pu explorer, en quelques sortes, des pistes pour mon livre, «L’Homme nu». Mais aussi, du temps pendant lequel j’ai pu réfléchir à l’importance que tout cela avait réellement pour moi.

De fait, en juin il y aura 35 ans que mon père est décédé. Un moment que j’ai choisi pour l’enterrer enfin en posant sur sa tombe un pierre tombale (qu’on se rappelle qu’il est dans une fosse commune, entouré de dix autres laissés pour compte de la vie, sans plaque ni rien qui puisse témoigner de son passage sur terre!)

Cette pierre funéraire que justement, je trimballe dans le coffre arrière de ma voiture depuis quelques semaines déjà. Et qui me fait me sentir comme un personnage de roman en cavale, dans l’un de ces road-movie un peu étrange dans lequel l’héroïne se rend à un rendez-vous qu’elle sait être incontournable…

Alors me revoici de retour !

Jusqu’à ce que mort s’ensuive comme le dit la formule ! Même si dans le cas présent, je ne suis pas certaine que ça s’applique ! Le fait étant établi depuis longtemps que le mort l’est déjà depuis 35 ans…

Mais bon, vous aurez compris le principe je pense 😉

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Pour qui se poserait la question, la photo a été prise à Hollant Island, une petite île de la baie de Chesapeake, dans le comté de Dorchester au Meryland (États-Unis). Un lieu autrefois habité par des bateliers et des agriculteurs, abandonné depuis en raison de son érosion rapide.  Je ne suis pas l’auteure de cette photo trouvée sur Internet mais je la trouve incroyablement belle! D’ou mon envie de la partager dans ce billet !

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