Sur les tablettes, la nouvelle édition de Nouveau Projet
Nouveau Projet, le deuxième numéro est enfin sur les tablettes !
Vous vous souvenez ? Je vous avais parlé de ce nouveau magazine lors de la parution du premier numéro, tout juste ici.
C’était le printemps dernier et ce premier numéro avait alors eu un bien beau succès d’accueil ! Au point ou dans le temps de le dire, il n’y en avait plus sur les tablettes !
J’ai ce nouveau numéro en mains depuis jeudi seulement et déjà, plein de petits signets apposés sur ces pages que d’ores et déjà, je veux lire !
Un article de l’écrivain Johathan Franzen qui se demande à quoi bon continuer d’écrire des romans alors que de toute évidence, ils n’ont plus l’importance culturelle qu’ils ont connu ? (Pourquoi s’en faire ?, page 103) Plus loin, le même auteur qui disserte sur la nécessité de continuer d’offrir aux lecteurs des oeuvres dites complexes. (La force toxique du langage, page 127)
Et puis ? Ailleurs encore, on y parle du faux sentiment d’amour induit par les médias sociaux, Facebook en tête de liste ! Ça aussi, on aime ! (Faux-self amour, page 39)
Et dans un autre article encore, on parle de 1969 (l’année de ma naissance !), en un regard sur les mouvements sociaux. Tiens donc ! Nos étudiants du printemps érable n’auraient-ils donc rien inventé finalement ? (1969, histoire noire, page 32)
Un magazine que j’ai littéralement adopté, tant les sujets traités le sont d’une façon différente de ce que l’on retrouve ailleurs. Plus fouillés, cherchés, pensés.
Cette fois-ci, je n’allais pas avoir à faire douze kiosque pour avoir ma copie ! Je me suis littéralement ruée sur le kiosque de mon lieu de travail !
Je vous laisse sur ces mots, justement tiré d’un article de Jonathan Franzen…
« Écrire est une forme de liberté personnelle. Cela nous libère de l’identification de masse que nous voyons s’affirmer tout autour de nous. En fin de compte, les écrivains écriront non pas pour être les héros hors la loi de quelque sous-culture, mais principalement pour se sauver, pour survivre en tant qu’individus. » (- Johathan Franzen, « Pourquoi s’en faire? » Nouveau Projet, Page 103)
Je vous souhaite un bon samedi, fut-il gris et pluvieux ! (Ici à tout le moins !)
2 commentaires
Anonymous
Bonjour Marie,
Que j'aime cette définition de l'écriture de Johathan Franzen !
Il est vrai que l'on écrit en premier pour nous libérer et comme il le dit si bien « …pour survivre en tant qu'individus. »
Même lorsque nous n'écrivons rien de biographique, il y a toujours quelques phrases dans nos textes qui sont « nous. » Il est difficile de se sortir complètement de soi – même en écrivant de la fiction.
Passe un bon samedi – toi aussi. Et, ici dans Lanaudière, le ciel est gris et il se permet même de pleurer un peu. Vite que le soleil arrive pour le consoler.
Marjo
MARIE
J'ai craqué aussi pour cette citation de Franzen ! Car je pense qu'il faudrait être un peu naïf pour espérer vivre de son écriture. Certains ont la chance d'y parvenir mais je ne pense pas qu'on puisse partir avec cette idée de vivre de son écriture. Pourquoi écrire alors ? Pour soi, pour se libérer. Et peut-être bien comme il le dit, pour survivre ! La meilleure des raisons à mon sens !
Ici, il pleut à plein ciel ! Journée cuisine à l'horizon !
Marie