Tant que la terre tournera…et elle tourne celle-là!
La faute de l’été et/ou des vacances ?
Clairement, ces derniers mois, j’ai le sentiment de m’être un peu éparpillée.
Moins envie d’écrire ici. Et, paradoxalement, comme si j’avais voulu faire une Édith Piaf de moi (elle qui dans l’une de ses chansons, se serait fait teindre en blonde, se sauvant à l’autre bout du monde) en allant créer deux autres blogues….
Comme si «Ailleurs», j’avais eu l’espoir que l’envie d’écrire reprenne sur moi ses droits…
Au risque, en voulant être partout, de n’être nulle part.
Allez! Dites-moi que vous y comprenez quelque chose vous !
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Est-ce parce que la dernière année a été difficile ? Que je me suis avec difficulté déracinée de ma banlieue?
Et que, comme un Ficus qui tolère mal un changement d’environnement sans perdre quelques feuilles dans le processus, je me suis sentie comme si le tapis sur lequel je me tenais jusque là avait brusquement été retiré de sous mes pieds?
Car il faut bien le dire, la dernière année de ma vie a été fertile en changements de tous ordres! Changement de maison, de ville, d’environnement, de boulot même ! Un boulot dans lequel l’annonce de coupures est aussi constant que le tic tac d’une horloge… Une réalité face à laquelle on n’a d’autre choix que de se dire «Allez ! On traversera le pont lorsqu’on sera arrivera à la rivière. Et pas avant!»…
Surtout, achat d’un duplex dans lequel nous avons eu l’impression à plus d’un moment qu’une caméra devait bien être cachée quelque part tellement l’expérience nous a semblé par moment surréaliste! Dans le genre foire aux malheurs, digne des meilleurs comédies américaines… Sauf qu’ici, on attend toujours le «Happy End».
Qui sait ? Peut-être qu’un jour, dans un avion entre Montréal et Paris, me verrai-je sur un écran géant, figurante de l’un de ces courts métrages faisant du millage (quel jeu de mot !) sur l’air un peu idiot de ces figurants improvisés, piégés par une caméra cachée…
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Bien sur, je n’ai pas de réponse (pas encore!), à toutes ces questions!
Autant celles que je me permets de mettre en mots que celles que je n’ose encore formuler…
Mais une envie.
Celle de prendre une résolution (parce que cela, ce n’est pas réservé qu’aux débuts d’années n’est-ce pas?). Soit de cesser de m’éparpiller et de me consacrer à ce qui compte vraiment pour moi.
Revenir ici, chez-moi. Dans ce blogue qui me ressemble. Terminer l’écriture de mon livre, ce face-à-face que j’entends bien gagner. Malgré mon envie un peu illusoire de croire que je maîtrise ma vie, alors que la vérité est probablement que tous autant que nous sommes, nous ne contrôlons pas grand chose…
Tout en acceptant qu’autour de moi, la terre continue de tourner. Qu’ailleurs c’est la guerre.
Et que la «planète de ma vie personnelle» n’a peut-être pas encore trouvé son «axe» définitif…