Tergiversations
J’ai cherché l’espace d’un moment le titre de la présente chronique pour réaliser qu’aucun autre ne conviendrait mieux que le simple mot « tergiversation » qui est à mon avis le meilleur portrait du sentiment qui m’habite en ce moment….
Ne vous avais-je pas dit que je partagerais avec vous le processus d’écriture de mon roman ?
Ainsi donc, aujourd’hui je me suis payée le luxe d’une journée de congé, me disant que je l’utiliserais pour entamer officiellement mon projet. Projetant même d’avoir un premier jet du livre pour la fin de l’année.
Comme quoi, il faut ce qu’il faut !
Mais voilà ! Depuis ce matin…j’ai cuisiné des muffins pour ma mère, mis en marche la lessive, passé un moment à prendre mes courriels puis à fouiner sur Internet. J’ai lu mon journal…
Ah oui ! J’ai aussi parlé avec ma mère au téléphone !
Enfin bref ! Rien pour être fière de moi !
Néanmoins, j’ai l’impression de baigner dans la paralysie la plus totale en ce qui concerne l’écriture de mon livre qui pourtant, occupe toutes mes pensées !
Le problème c’est que je ne sais trop par quel bout prendre tout cela ! D’autant plus qu’avec cet événement que m’a raconté ma mère ce matin à propos de ma grand-mère Jeanne (une vieille histoire bien sur !) je me demande soudainement « Et si cette histoire de mon arrière grand-mère Lucienne qui aurait selon la légende familiale abandonné ses enfants pour venir se prostituer à Montréal n’était qu’une histoire inventée ? »
Loin de moi l’idée de vous dire ici que j’ai inventé toute cette histoire (Dieu que j’aurais aimé que ce ne soit qu’une invention de ma part !) Simplement, me saute aux yeux l’évidence que je ne sais pas tout sur mon histoire familiale et que quelques mailles de l’histoire doivent assurément m’échapper pour comprendre les motivations de chacun…
Voyez vous, je suis dans le cirage le plus total !