réflexion

To be or not to be

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L’être humain m’apparaît parfois comme étant un puits sans fonds de paradoxes !

Et je le précise d’office ! Je m’inclus dans cette affirmation!

Pas plus tard que la semaine dernière, j’affirmais haut et fort dans le cadre d’un billet que décidément, j’étais vraiment très très due pour des vacances…et pour décrocher. Et que par conséquent, histoire de recharger mes batteries et de laisser l’opportunité à l’inspiration d’être de nouveau gonflée à bloc, une pause s’imposait.

Jusqu’au 15 août.

Mais voilà, lorsqu’on parle d’écriture, j’ai parfois l’impression d’être comme une ivrogne. Du genre qui promet, qui promet. Mais qui ne tient pas ses promesses.

Je n’écris pas lorsque je voudrais écrire

J’écris comme une folle quand je voudrais pourtant faire une pause.

Car depuis des semaines, un peu essoufflée par le quotidien, j’ai eu l’impression de courir après l’inspiration. Et cela, malgré ces dizaines d’articles que je m’envoies dans mon compte courriel (oui, oui, je fais cela!) pour stimuler ma créativité lorsque vient le temps d’écrire.  Des articles dont les sujets m’ont interpellée. Ou encore, qui ont fait surgir complètement autre chose dans mon esprit. Et dont je me dis chaque fois: mais IL ME FAUT écrire là dessus !

Un moment donné.

Or, depuis des semaines, j’avais l’impression que c’était peine perdue. Car peu importe la quantité d’idées que je pouvais avoir accumulé dans ma boîte à idées, rien ne m’inspirait le moment venu.

Bof ! Pas cela. Pas maintenant. Pas certaine de la tangente à prendre avec celui-ci. Et cet autre? Plus vraiment d’actualité hélas…

Logiquement, je me suis dit qu’il était peut-être temps de prendre une pause.

Mais voilà! Je n’étais en pause que depuis moins de 24 heures que déjà, j’avais des idées de sujet plein la tête. Des sujets qui bien sur, ne pouvaient pas attendre !

Et puis?

J’ai commencé par me dire que ce n’était pas interdit d’écrire. Que je pouvais bien en écrire un ou deux d’avance (pour les périodes sans inspiration). Et que la chose n’avait rien de vraiment tragique au fond. Et qu’à la limite, je n’avais qu’à ne pas le dire ! Et que personne n’en saurait rien !

Vous voyez le genre ! Prête à tout pour se justifier ! Comme les ivrognes !

Alors voilà! J’ai maintenant une dizaine de billets d’écrits depuis. Certains déjà publiés. D’autres à venir.

Tant pis pour le jeton…

*****

L’être humain, indéniablement, m’apparaît être un puits sans fond de paradoxes !

Parce que je me dis parfois qu’il suffit de dire qu’on fera quelque chose (se donner une pause par exemple) pour faire exactement le contraire.

Ainsi, plus j’ai envie d’écrire…et moins l’inspiration se pointe le bout du nez.

Plus j’ai besoin de prendre une pause… et plus l’inspiration vient dans les parages, faire sa fraîche.

Et je me demande alors… Se pourrait-il que ce ne soit que moi qui se mette trop de pression à vouloir écrire ? Au point, du coup, d’en venir à perdre le plaisir d’écrire, justement?

Peut-être bien!

C’est pourquoi, voici ma promesse aujourd’hui ! Celle de ne plus écrire.

À moins de ne pas pouvoir faire autrement !

Jouable ?

Dieu seul sait ou ça nous mènera. Le diable s’en fout de toutes façons !

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