Tous pareillement uniques
Nous sommes tous uniques.
Du moins, aimons nous croire qu’il en est ainsi…
Je suis tombée la semaine dernière sur un article du journaliste Fabien Deglise du Devoir qui racontait que récemment, un développeur web américain, Daniel Amitay, avait fait l’éloquente démonstration que la majorité d’entre nous…utilisait les mêmes dix NIP à quatre chiffres afin de « sécuriser » toute la masse d’information circulant à notre sujet… Ces NIP chargés en principe de d’assurer la protection de notre vie «privée »…
Ainsi, l’homme qui travaille dans le domaine des cellulaires, a-t-il intégré une ligne de code dans l’une des applications pour Iphone afin de répertorier, à des fins d’analyse, les mots de passe des usagers. Il a ainsi été en mesure de dresser un «palmarès» des mots de passe les plus utilisés pour «protéger notre vie privée»…
Qui ne l’est peut-être pas tant que cela finalement…
Ces chiffres ? 1234, 0000, 2580, 1111, 5555, 5683, 0852, 2222, 1212 et 1998.
Une aubaine pour les fraudeurs n’est-ce pas ?
Et le risque est tel qu’on en parle aussi dans La Presse d’aujourd’hui alors qu’un pirate informatique a été arrêté ces derniers jours…
Le journaliste du Devoir apporte cependant un angle intéressant dans son article «La mémoire collective verrouillée avec un code à quatre chiffres» alors qu’il fait le lien avec toute cette masse d’information et de contenus que nous créons aujourd’hui sans toujours être en mesure de les gérer…. Blogues, courriers électroniques ou encore, les 3996 photos mises en ligne sur notre compte Facebook… Et il se demande justement si les mots de passe pour accéder à tous ces contenus ne devraient pas devenir obsolètes dans disons, 100 ou 150 ans ! Afin que les générations futures puissent fouiner dans nos vies dans le but d’en savoir un peu plus sur ces ancêtres que nous seront devenus pour eux…
Je suis assez d’accord avec ce point de vue, m’étant déjà demandée moi-même ce qu’il adviendrait de mon blogue si jamais je devais être frappée par une voiture. Ou tenant compte de mon historique familial, par un éclair 😉
D’une part, vous ne le sauriez jamais ! Mais surtout, mon fils n’aurait jamais accès à tout ces mots que j’ai pu jeter dans cette mer qu’est le web, comme autant de bouteilles perdues à jamais…
La question se pose vous ne pensez pas ?