Tsundoku : ça se soigne docteur ?
Révélation !
En fouinant sur internet, j’ai été transportée de joie en découvrant qu’il y avait un nom au mal dont je souffre depuis des lustres… Et que qui plus est, j’étais très lourdement atteinte!
Le (ou la?) Tsundoku. Vous voyez, je ne sais même pas de quel genre on parle avec cette affaire là! Alors de savoir si ça se soigne ou pas…
Mais pour vous qui comme moi ignoriez jusque là que ce mot-là existait quelque part, il s’agit en fait d’un étrange phénomène qui ne date pas d’hier et qui serait dans les faits et selon toutes vraisemblances apparu sous l’ère Meiji (autour de 1868-1912) au sein d’une bourgeoisie nipponne soucieuse de culture…
Heu… Oui mais encore ?
Tsundoku – un terme qui, précisons-le, n’a rien à voir avec le Sudoku – désigne en fait cette «fâcheuse» tendance à accumuler…des livres, et cela, sans nécessairement les ouvrir tous. Et cela, parce qu’on en achète d’une façon considérée comme …compulsive !
Ben voilà ! J’avoue ! C’est un peu comme cela chez-moi alors que des livres, il y en a un peu partout ! Et qu’à mon plus grand regret, je n’aurai visiblement pas assez d’une vie pour les lire tous. Mais qu’importe n’est-ce pas ? Puisqu’en librairie, je ne sais pas résister à l’appel…
N’empêche ! Je me sens moins seule maintenant !
Mais une question demeure !
Alors ? Dites moi docteur. Ça se soigne ?
Pour notre culture (générale celle-là!), on parle du phénomène un peu partout sur internet. Ici et là.
Comme quoi, une personne avertie en vaut deux n’est-ce pas!