Une infinitésimale pause avant que l’été ne laisse (déjà!) tomber la partie

Voilà ! Elles sont véritablement terminées ces « vacances » de mon été 2016.

Vous aurez, je parie,  noté les guillemets n’est-ce pas ?

C’est qu’en terme de vacances un peu catastrophiques, j’ai l’impression d’avoir atteint cette année des sommets si on les évalue en fonction de la célèbre échelle de Richter!

Parce qu’on est tous pareils n’est-ce pas ? Nous voyons venir les vacances et la première chose qui nous vient en tête, ce sont ces journées aux activités non planifiées, les repas pris sur le pouce entre deux activités que l’on voudrait imaginer festives… Mais, ce sont, aussi et surtout, les matinées sur lesquelles on fantasme, imaginant bien naïvement reprendre un peu de ce sommeil qui nous manque si cruellement à longueur d’année…

Au moins jusqu’à 6 ou 7 heures du matin si nous sommes chanceux! Parce qu’on est réaliste (au moins un peu) quant même !

Mais cela c’est, comme toujours, en oubliant une grande vérité à laquelle tout parent est confronté un jour ou l’autre. Et que j’ai moi-même expérimentée. Une fois de plus! Soit que fiston, en fonction d’une loi écrite nulle part ( ailleurs que dans le ciel très clairement!) parvient à se réveiller en vacances avant même le soleil. Alors que le reste de l’année, vous l’aurez compris, c’est plutôt le parcours du combattant pour le faire sortir de son lit pour aller en classe !

Rien que du très classique n’est-ce pas ?

Mais cette année, en plus de ce sommeil que je ne suis pas vraiment parvenue à récupérer, j’ai, comme vous le savez déjà, du déménager mes pénates. Vente oblige de ce duplex qui avait sans aucun doute du, dans une autre vie, être l’inspiration du film La foire aux malheurs ! Mais cela, visiblement, il n’y avait que nous qui l’ignorions, j’en ai bien peur !

Misère !

Bref, comme nous l’avons appris, à la dure au cours des trois dernières années, on ne s’improvise pas propriétaires de duplex!

Quoi qu’il en soit, bien naïvement, je le réalise maintenant, j’avais imaginé qu’il nous suffirait de faire nos boîtes, et ultimement, de passer chez le notaire, pour que toute cette mauvaise aventure soit enfin derrière nous. Mais, vous, vous le savez n’est-ce pas ? Il ne semble n’y avoir que dans mon monde à moi que la fin ne signifie jamais…la fin !

Car en déménageant, nous avons eu la surprise de devoir gérer…un dégât d’eau à ce duplex dont nous étions encore propriétaires !

Bref ! Deux semaines de pur bonheur, je ne vous dis pas à quel point !

Des journées passées à aller porter dans des centres de dons ces objets qui ne rentraient pas dans notre nouvel appartement, plus petit. Des allers-retours pour aller chercher de la peinture. Une peinture que bien sur, nous avons du appliquer ! Mais aussi, pour aller porter au nouvel appartement ce qui ne s’emballait pas. Ou difficilement. Des heures à emballer nos choses. Puis à les déballer. Et parfois, entre les deux, à les chercher !

Mais je me dis que la bonne nouvelle dans tout cela, parce qu’il semble qu’il doive toujours y en avoir une, c’est qu’après m’avoir lue, vous aurez, j’en suis convaincue, un sentiment de gratitude sans nom de réaliser à quel point les choses peuvent toujours être pires !

Ne me dites pas merci !

Ça me fait plaisir !

*****

Les vacances terminées, c’est un peu toujours la même chose je pense!

On se réveille un beau matin de la mi-août et, on réalise soudainement que c’est la rentrée des classes de nos enfants qui se pointe le bout du nez. La rentrée des émissions de télé également ! Bien sur, on peut bien s’en foutre royalement de celle-là! Sauf quand, comme moi, on travaille justement en télé. Et que rentrée rime alors avec des heures et des heures de contenus à visionner comme mon boulot l’exige justement!

Et soudainement, en regardant tous ces courriels qui se sont accumulés dans mon compte de messagerie professionnelle, je ressens comme un vertige. Et je me dis qu’il faudra bien que je trouve une façon ou une autre de liquider tout ce trop plein qui visiblement, est parvenu à me suivre d’une saison à l’autre.

Et d’un univers à l’autre.

Tant pis pour les vacances n’est-ce pas ?

On se reprendra pour le repos!

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