Une suite de questions…
Le Bougainvillée à fleurs rouges (c) 2009 Pierre-Alain Bourquin |
Fouiner dans son histoire familiale, on le sait, cela peut très certainement réserver quelques surprises au passage…
Et bien sur, en me lançant dans mon projet de livre (pardon ! Mes deux projets !), je n’étais pas sans savoir que la chose m’apporterait, à moi aussi, quelques surprises… Des surprises qui parfois, comme je l’ai découvert depuis, loin d’être des réponses, seraient également le déclencheur d’une suite d’autres questions…
Elles aussi, sans réponse…
Et je dois également avouer que bien que «L’homme nu» occupe une large part de mon esprit ces temps-ci, celui-ci se dispute dans un même temps allègrement mon attention, dans ce qu’on pourrait qualifier de tiraillements sans fins, avec mon autre projet d’écriture, «Derrière des portes closes». Un projet qui quoi qu’on en dise, relève du même processus de fouilles de squelettes depuis longtemps oubliés de plusieurs. Des «fouilles» qui impliquent que je parte à la recherche de tous ces indices que je pourrai trouver sur ma route. Les langues étant fort peu nombreuses à pouvoir se délier pour me révéler ces secrets auxquels je livre une chasse exempte de répit…
C’est ainsi que l’autre jour, alors que je projetais d’annuler mon abonnement à l’un des sites de généalogie auquel je m’étais abonnée il y a déjà un an ou deux, j’ai voulu d’abord faire le tour de ce que j’avais trouvé jusqu’ici, histoire d’être certaine de ne laisser rien me passer sous le nez. Et puis, en regardant un vieux recensement, celui de 1911 qui aussi étonnant que cela puisse paraître, est disponible sur Internet, j’ai fait une découverte qui bien que je ne sache pas encore si elle est importante ou non, me donne à penser qu’elle n’est pas complètement innocente…
Alors remontons à Adeline, mon arrière-arrière-grand-mère du côté maternel… Vous savez ? Celle qui avait épousé en premières noces Édouard, cet arrière-arrière-grand-père qui allait finir sa vie dans un asile, oublié de tous. Jusqu’à ce que je tombe sur un vieux registre relatant son décès en octobre 1918… Un registre signé par le seul prêtre présent, accompagné à titre de témoin par un représentant de l’hôpital… Adeline ne s’étant visiblement pas présentée.
Cette dernière selon la petite histoire, s’est par ailleurs remariée l’été suivant, avant de quitter son petit village près de Québec pour aller vivre à La Tuque avec le nouvel époux et enfants. La chose n’ayant rien d’exceptionnel à l’époque, une femme ayant alors besoin d’un homme pour assurer les besoins de la famille.
Mais voilà que sur le recensement dont je parlais plus haut, celui de 1911, cette époque ou Édouard vivait toujours, un « détail » m’a sauté aux yeux…
5 commentaires
Étoile
Tu m'intrigues chère Marie. Va t-on connaître ici ce « détail » où devrons nous attendre la sortie ton livre? Je suis allé visiter ce site c'est passionnant.Merci pour cette découverte.Bonne journée Marie.
MARIE
Bonjour Étoile ! 🙂 J'espère bien que je vous intrigue au moins un peu ! Et bien sur que je dirai tout ! Demain ! D'ailleurs, le prochain billet est déjà écrit 😉 J'ai recommencé à apporter mon portable avec moi dans le train. Résultat: je pense pouvoir ainsi avoir une meilleure discipline pour faire avancer mes projets d'écriture !
Marie
Anonymous
Tu n'as pas le droit de me faire ça… Bien sûr que tu en as le droit, mais tu me « titilles » l'esprit. J'ai tellement hâte de lire ton livre et à chaque fois que tu en parles de ton (tes?)livres, ça me fait grand plaisir.
Bonne fin de journée, Marie, et bonne écriture.
Marjo
P.S. C'est quoi dont… ce détail ?
MARIE
J'avoue que ce n'est pas très « fair play » de vous laisser ainsi dans le vide mais j'imagine que ça ajoute au plaisir non?
Demain promis, à la première heure vous aurez la suite;-)
Bonne fin de journée à toi !
Marie
Étoile
Oufff! Demain! juste un dodo. Comme dirait les jeunes t'es cool Marie! merci.