Wild de Jean-Marc Vallée ou la croisée des chemins sur 1700 kilomètres
La période du congé des fêtes m’a toujours semblé relever du concept paradoxal ! Parce que loin du repos suggéré par le mot «congé» – je parle pour moi en fait ! – je me retrouve invariablement sur les genoux, avec un rhume carabiné.
Et loin d’apprendre la leçon, chaque année je trouve le moyen de planifier deux ou trois réceptions de sorte que je passe des jours et des jours dans ma cuisine, craignant comme la fin du monde que mes invités «crèvent de faim» !
Misère !
C’est pourquoi cette semaine, après deux réceptions données chez-nous, partie sur mon habituelle lancée comme toujours, je me suis arrêtée un instant et ai osé dire «Stop» !! Remettant ainsi à l’année prochaine (le 3 janvier en fait, mais de parler de «l’année prochaine», il me semble que ça me donne plus de temps pour me préparer 😉 le traditionnel souper avec les amis ! Une remise que chacun, étonnamment (ou pas!), a semblé accueillir avec bonheur ! Tous ayant fort probablement comme moi cette tendance à accepter trop de célébrations pendant la période des fêtes !!
Bref, cette journée de samedi dernier étant redevenue libre comme par un effet de magie, je me suis rendue au cinéma avec l’Homme de la maison – non sans avoir préalablement déposé notre fils chez ses grands-parents! – afin d’assister au film «Wild» du réalisateur canadiens Jean-Marc Vallée. Film dans lequel on retrouve l’actrice américaine Reese Witherspoon. Celle-ci tenant le rôle d’une américaine, Cheryl Strayed qui après des années d’errance et d’auto-destruction, l’échec de son couple et la mort de sa mère (jouée par la magnifique Laura Dern), prend une décision plutôt radicale! La jeune femme choisissant rien de moins que de tourner le dos à son passé. Et, sans expérience aucune dans le domaine, de se lancer dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres de marche sur la côte Ouest des États-Unis dans ce qui est considéré comme étant le sentier de randonnée le plus long, le plus difficile et le plus sauvage d’Amérique: soit la «Pacific Crest Trail».
Honnêtement, j’ai adoré ce film que j’ai trouvé tellement inspirant ! Parce qu’à travers cette folie décidée par Cheryl Strayed comme sur un coup de tête, je n’ai pu faire autrement que de ressentir à quel point les choses qui se présentent parfois dans nos vies, comme semblant sorties toutes droit d’une boîte à surprise, peuvent au final s’avérer décisives pour la suite. Un peu comme un périple initiatique au cours duquel nous réalisons à quel point nous sommes seuls sur cette terre, chacun ayant sa propre route à suivre!
Alors voilà, si vous avez un seul film à voir pendant votre congé, celui-ci mérite à mon avis amplement le détour !
2 commentaires
Hervé
Merci Marie pour ce partage…
Justement, je cherchais un film à partager avec mes enfants
Je crois que je vais leur suggérer ce film 😉
Je te souhaite bon rétablissement pour ton rhume carabiné
Hervé
Marie
Le paysages sont vraiment magnifiques. Je ne doute pas que vous aimerez ! Toutefois, je ne connais pas l’âge de vos enfants mais il faut savoir que certaines scènes risquent de ne pas convenir à un jeune public: des moments par exemple ou l’on voit le personnage consommer de l’héroïne ainsi que certains flashback de sexualité. Ici au Québec, le film est classé 13 ans et +
Marie