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Que le diable m’emporte, Mary Maclane
Le côté un peu surprenant de la lecture je trouve, c’est de voir ce chemin un peu mystérieux qui se trace au fil de nos lectures. Des auteurs que l’on n’aurait jamais découverts autrement mais qui se présentent à nous à travers les livres des autres. Un peu comme une grande fête où on s’amuse à mélanger les convives de tous horizons. C’est un peu comme ça que j’ai fait la découverte de Mary MacLane, un météorite de la littérature des femmes longtemps oubliée. Et dont le livre principal, «Que le diable m’emporte» a été réédité récemment après avoir longtemps disparu des radars. Et c’est justement d’elle dont j’ai envie de vous…
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Manuel de cuisine raisonnée, École normale de Saint-Pascal
Inutile de le dire! Les trouvaillent littéraires ne se retrouvent pas toujours uniquement dans les nouveautés des libraires. Et justement cet automne, je suis tombée sur ce qui est rien de moins qu’un petit bijou de littérature que l’on peut classer sans hésiter dans la catégorie «Must To have» de toutes bonnes bibliothèques! Un vieux manuel aux pages désormais jaunies, destiné aux jeunes filles d’autrefois (futures maîtresses de maison, il va sans dire!). Celui-ci a connu de nombreuses rééditions au fil du temps, bien sur. Toutefois, l’une des premières éditions, celle de 1919 vaut vraiment le détour tant les propos qu’on tenait à l’époque envers les jeunes femmes étaient sans…
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Le poids des mots ou l’art de réinventer Noël
Une amie l’a écrit sur sa page (avec ses mots mais ça voulait dire la même chose) et je suis tellement du même avis! Partout à la radio, à la télé, dans les journaux, sur les médias sociaux on entend et voit plein de gens qui sont tout excités de crier que Noël est annulé, que la dinde est flushée, qu’il reste 386 jours avant Noël… Pandémie oblige. Désolée pour tous les Grinch de ce monde mais non Noël n’est pas annulé. Netflix regorge de films de Noël; ici on a ouvert nos calendriers de l’Avent (mon ado a ses légos et moi j’ai mon calendrier de Nespresso); les rues…
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Les lionnes, Lucy Ellmann
En ce jour 5 de mon Calendrier de l’Avent littéraire, c’est d’un titre un peu hors norme que j’en envie de vous parler. Soit «Les Lionnes» de l’auteure américaine Lucy Ellmann, paru cet automne. Vous en avez entendu parler ? Sinon, je vous le dit! C’est vraiment un objet indéfinissable! Un peu comme l’a été «Belle du Seigneur» de Cohen en son temps. Et c’est vraiment un euphémisme que de le dire! Et le fait est qu’on est face à plus de mille-cent pages dans le cas des Lionnes d’Ellmann, rien de moins qu’une brique. Et la particularité de ce livre, c’est qu’hormis sa couverture jaune fluo criart qui représente un…
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Histoire populaire de l’amour au Québec, Jean-Sébastien Marsan, T.2
Aujourd’hui, jour 4 de mon calendrier de l’Avent littéraire, nous voici avec le tome 2 d’une trilogie dont le premier volet avait été rien de moins que l’un de mes coups de coeur l’an dernier. J’avais d’ailleurs parlé ici de cette belle découverte qu’avait été cette «Histoire populaire de l’amour au Québec de la Nouvelle-France à la Révolution tranquille» de l’auteur Jean-Sébastien Marsan. Et qui déjà, était annoncé comme une trilogie. Inutile de dire que ce deuxième volet qui couvre la période de la Conquête de 1760 jusqu’aux tout début des années 1860, je l’attendais avec grande impatience. Au point de me le procurer illico dès sa sortie il y…
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La série Les enfants du désastre, Pierre Lemaître
Qu’y a-t’il de mieux, en ce jour 3 de mon calendrier de l’Avant littéraire 2020, qu’une trilogie? Et celle de Pierre Lemaître, entamée en 2013 avec «Au revoir là-haut» pour se clôre avec le dernier volet en 2020 avec «Miroir de nos peines» en vaut largement le coup. Entre les deux, «Couleurs de l’incendie» paru lui en 2018. De quoi ça parle? Le premier volet, «Au revoir là-haut» qui a d’ailleurs été transposé au cinéma, raconte l’histoire de deux anciens poilus, comme on appelait ces soldats de la première guerre mondiale. C’est donc l’histoire de Édouard Péricourt et de Albert Maillard, deux hommes qui sans la guerre, ne se seraient…
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Les falaises, Virginie DeChamplain
«Les falaises» de l’auteure québécoise Virginie DeChamplain, c’est sans aucun doute l’une des belles surprises de ce marathon de lectures qui aura occupé mon année 2020. Ce que ça raconte? L’histoire de cette femme qui exilée à Montréal depuis des années, retourne dans sa Gaspésie d’origine au moment de la mort de sa mère. Celle-ci ayant été retrouvée échouée comme une sirène, recrachée par le fleuve, non loin de la maison familiale. «J’ai l’automne à l’envers. En dedans au lieu d’en dehors. Humide, tiède dans le creux des joues. Du vent qui craque dans la cage thoracique. C’est octobre. Ma mère est morte et j’ai pas encore pleuré.» (page 7)…
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Maquillée, Daphnée B
Cette année, je suis assez fière de dire que j’ai beaucoup lu. Mais, je n’ai probablement aucun mérite je suppose. Une pandémie mondiale, c’est sans aucun doute le meilleur moment de l’Histoire de l’humanité pour s’enfermer dans sa grotte, et lire. Pendant que l’«hécatombe» survient. Bon, j’exagère. Un peu quand même! N’empêche! Faisant d’une pierre deux coups, ais-je décidé d’en profiter pour préparer un peu d’avance cette idée de «calendrier de l’Avent livresque» que j’ai eu envie de refaire cette année. En quoi ça consiste ? Sous le même principe que les fameux calendriers de l’Avent qui distillent les surprises au fil des jours en attendant Noël (chocolat, jouets, thé,…
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Retenir son souffle
Je ne sais pas pour vous mais pour ma part, j’ai l’impression de retenir mon souffle depuis des mois maintenant. Huit mois sans respirer. En me disant que tout cela, ce n’est que temporaire. Qu’un tout petit effort permettra de juguler cette immense vague pandémique. Une vague qui à l’image d’un tsunami, fait pourtant tanguer la planète entière. Un peu, peut-être aussi, comme un immense raz-de-marée devenu ras-le-bol collectif depuis. Huit mois à retenir son souffle. Comme si en se retenant de respirer suffisamment longtemps, le bruit ambiant se calmerait forcément. *** Hier j’ai appris deux nouvelles qui me sont entrées dedans avec la force d’un camion d’au moins trois…
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Pages féminines d’un autres temps…Comme les esquimaux
Oh que ça fait envie ! ****** Ce qui se passe chez nos voisins du grand Nord LA SOLUTION DU DIVORCE CHEZ LES ESQUIMAUX *** Ils sont fidèles à leur première épouse, qui demeure à l’iglou et participe au travail de l’époux, en mâchant ses bottes pour qu’elles soient plus flexibles ** La solution du grand problème du divorce peut-être tirée de la vie des Esquimaux de la terre de Baffin, le pays où le divorce est inconnu et où la vie se fait avec autant de délices que les pays où les divorces sont grandement favorisés. L’explorateur Sir J. Williams-Green, de retour de quatre mois passés au pays des…




















