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Les mots des autres…Le moins fiable de tous les narrateurs
«La vie en soi est le moins fiable de tous les narrateurs. Personne ne sait où va aboutir son histoire ni qui seront les héros qui en feront partie. J’ignore à qui appartient l’histoire que j’ai racontée. Je ne sais pas si c’est la mienne ou celle d’un personnage qu’il me reste à rencontrer. Je ne suis certaine de rien. Tout ce que je sais c’est qu’à tout moment la vie peut me surprendre. Elle va me faire tomber à genoux. Et quand elle le fera, je vais devoir me rappeler que je suis mon père. Et aussi le père de mon père. Que je suis ma mère. Et la mère de…
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Les Foley, Annie-Claude Thériault
Si vous êtes de ceux qui fréquentez depuis longtemps mon salon, vous n’êtes pas sans savoir à quel point j’aime les histoires de familles pleines de secrets. Vous dire alors à quel point j’ai succombé au livre dont je vais vous parler dans ce billet, ce serait vraiment au-delà de ce que les mots pourraient en dire. Le livre en question? Celui de l’auteure acadienne Annie-Claude Thériault – «Les Foley» que je me suis procuré pendant les vacances et duquel je n’ai fait qu’une bouchée. Un livre, je dois bien le dire, qui s’enligne sérieusement pour être mon coup de coeur de l’année! Et c’est peu dire! Ce que ça raconte ?…
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Pages féminines d’un autre temps…À propos du mariage
À propos du mariage Une faculté du mariage Il y a, paraît-il, à l’Université de Boston, une Faculté du Mariage. On y apprend aux élèves à «apprécier la valeur de l’argent», à tenir une comptabilité de ménage, ainsi que l’art d’éduquer les enfants. On leur enseigne aussi la manière dont il faut traiter les domestiques. On conseille enfin aux futures épouses de mener une ou deux fois par semaine leurs maris au restaurant et de noter les plats que ceux-ci choisissent. Car il est nécessaire que les femmes puissent ainsi connaître les goûts de leurs époux et varier en conséquence les menus familiaux. Il existe également à la Faculté une…
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Pages féminines d’un autre temps…La valeur d’une femme inversement proportionnelle à son âge
Un homme de trente ans vaut douze mille dollars! Et la femme se déprécie vite. Plusieurs professeurs allemands se sont efforcés de calculer ce que peut être la valeur économique d’un homme et d’une femme à des âges différents. D’après un message de Berlin, ces savants sont arrivés au résultat suivant: À trente ans, la valeur économique moyenne d’un homme est de $12,000, et celle d’une femme de $9,500. Mais, tandis que la valeur d’un homme ne diminue qu’insensiblement avec l’âge, celle de la femme tombe à $8,000 à 60 ans, pour atteindre 0 à 75 ans. Enfin, d’après les mêmes calculateurs, la valeur potentielle d’une jeune fille de quinze…
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Brève histoire des épidémies au Québec, Denis Goulet
Pendant mes vacances, je suis passée à travers un bijou de petit bouquin que j’ai trouvé vraiment très prenant et instructif dans ce contexte actuel de pandémie auquel nous sommes confrontés avec la Covid-19. Le genre de thématique bien loin d’être bucolique, qu’on se le dise! Mais dont le principal mérite est assurément de nous aider à mettre les choses en perspectives. Car vraiment, en lisant ce livre, «Brève histoire des épidémies au Québec, Du choléra à la Covid-19» de l’auteur Denis Goulet, on en vient rapidement à une conclusion! Celle que décidément, on a rien inventé avec nos peurs, nos doutes, nos inquiétudes face au virus! Ni non plus…
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Pages féminines d’un autre temps…La robe esclavage de la femme
La mode réduit la femme à l’esclavage MARCEL PRÉVOST CONTRE LES ROBES LONGUES Cet écrivain français constate que la mode fait perdre du terrain à la femme PARIS, 9 (spécial au P.J.) – La femme est un «être de beauté» et ne doit pas essayer à trop cacher ce fait, au dire de Marcel Prévost, membre de l’Académie Française et auteur de plusieurs ouvrages fort connus sur la femme. Marcel Prévost se montre quelque peu inquiet: il voit trop de robes longues à Paris. «Pendant longtemps, dit-il, j’ai défendu cette thèse que la femme naissait l’égale de l’homme et qu’ayant les mêmes besoins elle devait avoir les mêmes droits que…
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Mes cinq meilleurs conseils à connaître avant de débuter un blogue
Une fois encore, j’ai eu envie de me joindre à l’initiative Le Rendez-vous des blogueurs, cette fois-ci pour le défi du mois d’août. C’est donc mes cinq meilleurs conseils à connaître avant de débuter un blogue que j’ai décidé de partager avec vous aujourd’hui. Parce que, sans prétendre être une spécialiste de la question, l’évidence c’est que j’ai quand même appris deux ou trois choses depuis que je blogue ici, soit les dix dernières années! Et qu’on se le dise! Dix ans, c’est rien de moins qu’une éternité lorsqu’on parle blogues! Parce que, on ne se le cachera pas, c’est un euphémisme de dire que les choses ont «un peu» changé…
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Errance, Mattia Scarpulla
Quand on a un blogue, doit-on «chroniquer» uniquement les livres qu’on a aimés? Jusqu’ici, au cours des années, j’ai je l’avoue préféré parler des livres qui m’ont plu, remuée, parfois déstabilisée. La vérité c’est que 99% du temps, devant la multitude de livres qui se trouvent sur ma table de chevet, je préfère abandonner en cours de route devant un livre qui m’interpelle moins pour une raison ou pour une autre. Et, je pense aussi que parfois on est juste pas au bon moment pour accueillir un livre. Un genre de rendez-vous manqué si je peux le dire ainsi. Alors parler d’un livre que je n’ai pas lu jusqu’au bout,…
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Interrogations filiales
La semaine dernière, comme je l’ai raconté dans l’un de mes récents billets, j’ai eu le bonheur de vivre une des expériences les plus étranges et surprenantes qu’il m’ait été donné de vivre dans ma vie. Mettre la main sur la montre de mon arrière-grand-mère, Lucienne, un peu comme si elle m’avait fait un clin-d’œil d’outre-tombe. Toutefois, en partageant cela avec la famille, j’ai été forcée de me rendre à l’évidence que pour d’autres, le moment de la réconciliation n’était définitivement pas encore venu. Et qu’à la limite, mon intérêt pour cette aïeule auréolée de souffre pouvait sembler choquant – voire irrespectueux – pour certains… Fut-elle morte il y a…
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Pages féminines d’un autre temps…Mesdames, souriez à votre fantaisie, mais pas trop
ENTRE NOUS MADAME… Sourires Le sourire, de tout temps fut l’apanage, l’arme de la femme. Les Arts nous ont montré fidèlement sur les traits toujours délicieux des femmes à la mode, les divers sourires que les hommes ont aimés. Le sourire étrange, à peine esquissé de la belle Néphrététa, mère de Tout-Ank-Amon, le sourire espiègle des jolies marquises poudrées, le demi-sourire parfaitement calme des portraits de Léonard et en particulier de la Joconde… Le sourire a lui aussi passé par des «crises» selon le caprice des temps et des gens, il fut ou ne fut pas à la mode. Quelle est la femme qui aurait osé sourire, ne serait-ce que…





























